On n’aurait jamais cru que Madagascar deviendrait un jour un pays gangréné par ce fléau des nations mafieuses, appelé kidnapping. Aujourd’hui, les malfaiteurs agissent sans discernement et et n’ont aucune préférence particulière dans le choix de leurs victimes. Les enlèvements de ressortissants « karana » ont défrayé plusieurs fois la chronique, mais on ne parle pratiquement pas des nombreux rapts qui ont lieu un peu partout. Aujourd’hui, il y a péril en la demeure et les autorités doivent déclarer une véritable guerre contre tous ces brigands pouvant agir impunément.
Le kidnapping, un fléau à éradiquer à tout prix
Malaimbandy a le triste privilège d’être aujourd’hui appelée la ville des kidnappings. Dans cette localité, il ne se passe pas un jour sans qu’on ne parle d’enlèvements d’homme et de femmes. Les malfaiteurs agissent impunément et n’ont aucune préférence dans le choix de leurs victimes. Ils ne libèrent leurs victimes qu’après remise de rançons. Les habitants de la localité vivent dans la terreur et multiplient les appels à l’aide aux autorités. La succession de rapts amène les médias à en parler. On n’est pas encore arrivé à la situation des pays maffieux d’Amérique du Sud, mais Madagascar qui a une culture du « fihavanana » et du savoir-vivre ne peut pas tolérer de telles pratiques. La capitale n’est pas épargnée par le phénomène, puisque les kidnappings se sont multipliés ces derniers temps. Les personnes enlevées ont été vite libérées. Bien que l’entourage des victimes reste très discret sur les conditions de leur libération, on affirme que cela s’est produit après paiement de rançon. Jusqu’à présent, les autorités n’ont pas réussi à endiguer le fléau du kidnapping et on s’interroge sur cette impuissance. Plusieurs plans ont été établis pour en venir à bout. Mais ce manque de résultats amène les citoyens à s’interroger sur la volonté de l’Etat à résoudre ce problème.
Patrice RABE