
Seulement 3O% des demandes sur le marché national sont satisfaites
Face à la situation d’insécurité qui prévaut dans le pays, et les ravages causés par les feux de brousse, la filière soie sauvage est plus que menacée et la redynamisation est plus qu’opportun face aux enjeux que représente ce domaine dans la région et sur l’échiquier national.
Risques. Face à l’insécurité généralisée qui prévaut dans le pays et le phénomène de feux de brousse pour la filière soie sauvage, l’approvisionnement des matières premières dans les forêts comme dans l’Isalo et à Ambatofinandrahana, représente des risques, nous révèle Hery Fisainana, responsable de l’association Voajanahary d’Ambositra. Entraînant de ce fait, un manque à gagner énorme dans la commercialisation des produits issus de la soie. Seulement 30% des demandes sur le marché national sont satisfaites chaque année, s’indigne Hery Fisainana face à des demandes de plus en plus croissantes, étant donné que les tissus faits avec de la soie sauvage ne sont pas utilisés uniquement pour envelopper les morts, mais aussi pour faire des vêtements pour les vivants et se forger une classe au sein de la société de par son aspect culturel. A noter que la production de soie sauvage dans la région est estimée à seulement quelques tonnes
Ong Saha. Autant d’opportunités offertes occasionnées tout récemment dans l’Amoron’i Mania, par la visite d’échange effectuée par des associations paysannes riveraines des forêts limitrophes du parc Mikea de la commune rurale de Basibasy, district de Morombe dans l’Atsimo-Andrefana, qui toujours, selon ce responsable de l’assosiciation « Voajanahary », a laissé au terme de ce voyage, entrevoir à un éventuel partenariat dans l’approvisionnement des matières premières. Une concrétisation à court terme dans ce domaine, et dont l’initiative est à mettre à l’actif de l’Ong Saha dans la mise en œuvre du projet ADAP (Association pour le Développement des Aires Protégées) financé par la fédération genevoise de coopération et intervenant dans la sauvegarde des forêts limitrophes du parc Mikea.
Responsables. Une redynamisation qui aura non seulement le mérite de préserver nos forêts mais surtout d’appuyer les communautés locales de base à intégrer pleinement le processus à travers la création des activités génératrices de revenus supplémentaires et de devenir des acteurs.
Responsables capables de défendre leurs droits et leurs intérêts, comme l’a précisé le coordonateur du projet ADAP, Raobelison Fidy Denis.
L’association « Voajanahary » se veut être une plateforme regroupant tous les acteurs de la filière soie dans l’Amoron’i Mania
CHAN MOUIE Jean Anastase





