
L’ancien ministre de l’Education Nationale, de lancer un appel à l’endroit des enseignants, de reprendre leurs activités tout en soulignant au passage que « qui que ce soit le ministre de l’Education Nationale, les problèmes ne seront pas résolus ».
Suite à sa démission au sein du parti HVM, l’ancien ministre de l’Education Nationale Paul Rabary a tenu une conférence de presse hier, à l’hôtel Le Louvre. Il a expliqué de long en large les raisons de cette démission. L’ancien ministre a tenu ainsi à rappeler que, lors du meeting organisé par le HVM à Antsojombe, ses conseillers spéciaux ont réuni le staff, ils ont invité ce dernier à sensibiliser le personnel à remplir le stadium. Motif, il y avait eu 40.000 maîtres FRAM qui ont été recrutés. Et d’enchaîner que « je n’ai pas adhéré à ce point de vue. Il y avait eu également une cotisation pour chaque ministre, je n’ai pas participé ». Et d’enfoncer le clou, que le pouvoir a ordonné qu’« il faudrait procéder à la « HVMisation », étant donné que les échéances électorales approchent ». C’est ce qu’il a contesté, a-t-il dit, « de mon côté, je prône la dépolitisation du ministère».
Déclarations. Le parti présidentiel n’a pas aussi échappé aux critiques de l’ancien Secrétaire Général adjoint du HVM, notamment dans sa structure. « Les dirigeants du HVM n’ont pas la légitimité populaire par les urnes ». Et d’ajouter que « les maires et les sénateurs élus sous la couleur du parti, n’ont pas été considérés ». Mais pourquoi avoir attendu son exclusion ou limogeage, c’est selon, du gouvernement pour faire autant de déclarations ? On a l’impression que l’ancien Secrétaire Général du HVM essaie de se justifier pour expliquer sa démission.
Tournées. A la question des journalistes, s’il va participer à l’élection présidentielle ou du moins législative, il a tout simplement déclaré que « ce n’est pas encore le moment ». Mais il a ajouté de procéder à des tournées dans les régions, mais on se demande si ce n’est pas déjà des signes qui démontrent qu’il va participer à la course à la Magistrature suprême. Toujours à propos de la présidentielle, à lui de se demander, « est-que nous n’avons pas le choix qu’entre trois ou quatre personnes ? ». Mais sera-t-il entendu ?
Dominique R.