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jeudi, juillet 3, 2025
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L’insécurité, un fléau que le gouvernement doit éradiquer

Ce sont des piliers du HVM qui ont décidé de le quitter. L’annonce de leur départ a quand même surpris, même si on le subodorait. Harijaona Randriamalala, dit Jaona Elite, avait été le premier à claquer la porte du parti. Il l’avait fait de manière fracassante. Le PM Olivier Mahafaly s’est retiré sans le dire ouvertement, mais il n’assistait plus aux réunions des cadres. L’ancien ministre de l’Education, Paul Rabary, a longuement expliqué les raisons de sa démission des instances dirigeantes. On peut se poser la question de l’opportunisme de leur décision, alors qu’ils étaient tous des thuriféraires du régime, mais en reprenant leur liberté, ils espèrent se refaire une virginité politique. Leur démarche n’est pas dénuée d’arrières pensées car ils ont l’intention de se dédouaner vis-à-vis de l’opinion. Paul Rabary ne s’est pas privé de parler des tares de l’état HVM et toutes ses critiques, qui sont justifiées, paraissent bien tardives aux yeux de la population. Il ne les a jamais formulées quand il était en fonction. Les méchantes langues ont dit qu’il n’a jamais élevé la voix pour dénoncer les dérives du régime durant ces cinq années. La prochaine élection présidentielle fait sortir du bois tous ceux qui ambitionnent de diriger le pays. Andry Rajoelina, Marc Ravalomanana et Hery Rajaonarimampianina ont été les premiers à le dire. Pasteur Mailhol, Jean Ravelonarino et Omer Beriziky l’ont annoncé sans détour. D’autres personnalités vont le déclarer dans les jours à venir. Le gouvernement clame sa volonté d’organiser les élections et soutient qu’il n’y a pas de retour en arrière possible, n’en déplaise aux partisans de la Refondation réclamant à corps et à cris leur report. Mais cependant, c’est l’insécurité qui reste le problème majeur du moment. Le Premier ministre entend ne plus tergiverser car elle a pris une ampleur qui dépasse l’entendement.

Sur le plan international, c’est la crise engendrée en France par l’affaire Benalla qui a fait la une des journaux de l’Hexagone, mais qui a aussi intéressé la presse étrangère. Le président Emmanuel Macron a reçu une salve de critiques de l’opposition française à propos de la conduite de ce chargé de mission ayant outrepassé ses droits. Cette dernière a décidé de dérouler l’écheveau de ce qu’elle qualifie d’ «affaire d’Etat ». La commission d’enquête parlementaire, composée de membres de la majorité et de l’opposition, a auditionné les responsables concernés. L’opposition est décidée à atteindre le chef de l’Etat à travers ce qu’il qualifie de disfonctionnement de l’appareil d’Etat. Le président de la République est cependant décidé à laisser passer l’orage et parle de ‘ « tempête dans un verre d’eau ». L’opposition ne décolère pas et a décidé de déposer deux motions de censure à l’Assemblée. La majorité estime que c’est une cabale politique qui est organisée et que tout a été fait pour lever les doutes.

Le président Donald Trump a calmé ses ardeurs guerrières sur le plan commercial vis-à-vis de l’Europe. Le locataire de la Maison Blanche, qui avait augmenté les tarifs douaniers pour de nombreux pays européens, a finalement assoupli sa position et a déclaré vouloir les supprimer. Il est revenu sur l’augmentation des taxes sur les voitures importées, et a obtenu en échange des Européens l’achat d’une quantité importante de soja aux producteurs américains.

Le gouvernement s’engage résolument dans l’organisation des élections et est décidé à tout faire pour qu’elles se déroulent dans une atmosphère sereine. Il est décidé à s’attaquer avec force à l’insécurité… De cela dépend le bon déroulement d’un processus électoral dont dépend l’avenir du pays.

Patrice RABE

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