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samedi, juillet 5, 2025
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Raréfaction du gaz : Le rythme de vie des ménages sérieusement perturbé

Les bouteilles de gaz, désespérément vides depuis trois semaines.
Les bouteilles de gaz, désespérément vides depuis trois semaines.

Le gaz, introuvable sur le marché tananarivien – et ailleurs – depuis quelques semaines, contraint les usagers à opter, non sans mal, pour des solutions alternatives pour la cuisson des repas et le chauffage de l’eau.

Le retour timide de l’approvisionnement en gaz des distributeurs dans la capitale, n’a pas encore permis de satisfaire la demande restée en attente. En effet, depuis plusieurs semaines, les ménages qui utilisent le gaz pour l’usage domestique, ont dû se tourner vers d’autres types d’énergie pour la cuisson des repas et le chauffage de l’eau : le charbon, notamment et l’électricité. Faut-il rappeler que près de 90 % des ménages malgaches utilisent le charbon comme combustible domestique, dont une partie utilise, en même temps, d’autres types d’énergie. Quant au bois de chauffe, il est plus rarement utilisé par les ménages urbains, contrairement aux ruraux. Les consommateurs de gaz retrouvent ainsi leurs habitudes sérieusement perturbées car ils sont contraints de recourir au « fatapera » et ses mauvais points en matière de propreté et de gain de temps, sans parler des impacts sur l’environnement. Quant aux chauffe-eau fonctionnant au gaz, ils sont à l’arrêt. D’autres ménages optent pour l’électricité, avec les conséquences que cela implique sur la facture de la JIRAMA à la fin du mois.

Comparables. En tout cas, les marchands d’appareils électroménagers ont noté une hausse sensible de la vente de plaques électriques ou vitrocéramiques et autres types de réchauds fonctionnant à l’électricité. Il en est de même pour les cuiseurs. Un réchaud à plaque électrique coûte à partir de Ar 35 000 environ, tandis qu’un « rice-cooker », entre Ar 40 000 jusqu’à plus de Ar 100 000. Si l’achat de ces appareils n’est qu’une solution provisoire pour certains ménages en raison de l’augmentation inévitable de la facture d’électricité, d’autres, en revanche, trouvent cette solution plus avantageuse dans la mesure où les dépenses pour l’achat du gaz est comparable avec l’augmentation des notes d’électricité en cas de basculement vers l’usage du courant. Tout dépend, en réalité, des volumes de consommation des ménages et des modes d’utilisation des appareils électriques destinés à la cuisine. En espérant que le « facteur délestage » ne vienne pas pousser les usagers à revenir au bon vieux « fatapera », bien malgré eux.

La « pénurie » de gaz dans la capitale et les autres régions, rappelons-le, est due aux travaux effectués et encore à renforcer, sur le pont de Kamory sur la RN.4. De nouvelles mesures ont été instaurées par le ministère des Travaux Publics quant aux charges maximales autorisées (25T) lors des passages des véhicules sur ce pont.

Hanitra R.

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