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jeudi, juillet 10, 2025
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Entrée des plantes exotiques et/ou envahissantes : Les douaniers, garants de l’imperméabilité des frontières

Classées comme plantes envahissantes, les goyaviers de chine existent un peu partout à Madagascar.

Autorité décisionnaire aux frontières, les douaniers ne disposent pas forcément des compétences nécessaires en matière de plantes exotiques et/ou de plantes envahissantes. Si bien que les pays accueillent volontairement ou non des espèces qui sont des dangers pour leur écosystème.

La conservation de l’environnement par des actions de prévention des espèces envahissantes et espèces exotiques. Tel est l’objectif principal de l’atelier sur les plantes exotiques et envahissantes qui se déroule jusqu’au 10 août prochain au Tana Hotel Antaninarenina. Une initiative qui entre dans le cadre du projet biodiversité de la Commission de l’Océan Indien (COI) et qui est financée par l’Union européenne. Faire en sorte de limiter l’entrée des plantes qualifiées d’exotiques et d’envahissantes par la coordination des actions de contrôles effectuées par les différentes entités aux frontières, est un des nombreux défis qui se dressent devant les différentes entités de contrôle. Pour le cas de la Grande-Île, les plantes exotiques et envahissantes existent en grand nombre. En plus de détruire les écosystèmes où elles sont plantées, les plantes envahissantes perturbent également la nature des sols (par acidification). Elles sont donc des facteurs de risque pour les espèces endémiques du pays. D’autant plus qu’une fois implantés sur une zone, il est difficile de les éradiquer. Bien que les réglementations – internationales et/ou nationales – existent, les différents agents de contrôles peinent à garantir l’imperméabilité des frontières.

Défis. Limiter l’exportation de telles espèces par de meilleurs dispositifs de contrôles aux frontières. Un souci qui devrait être permanent chez les agents de contrôles (agents de l’agriculture, de l’environnement, du contrôle phytosanitaire ou encore des forêts) aux frontières, si la protection de l’environnement est une priorité des pays comme Madagascar. Toutefois, ces différentes entités ne disposeraient pas des connaissances et des compétences nécessaires pour contrôler les entrées des plantes en question. Bon nombre d’agents des frontières ne sauraient pas ce qu’est une plante envahissante ou encore les dangers qu’elle représente. Des initiatives allant dans le sens de renforcements des capacités de ceux-ci – notamment les douaniers qui disposent des pouvoirs, en matière de décider sur l’entrée ou non des plantes dans les pays membres du COI – devraient être menées. Par ailleurs, s’il est difficile d’endiguer les plantes envahissantes, les exploiter comme ce qui se fait déjà avec les bambous, serait une option à ne pas négliger. Une exploitation qui ne serait pas bénéfique sans que les espèces qualifiées d’envahissantes ne soient répertoriées, inventoriées. Mais aussi sans que l’espace ne soit aménagé de façon à préserver les autres espèces endémiques.

José Belalahy

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