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mardi, juillet 8, 2025
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Une campagne électorale qui risque d’être mouvementée

La HCC a finalement fixé à 36 le  nombre de candidats autorisés à participer à l’élection présidentielle.  Tous les poids lourds politiques font partie de la liste publiée. Le train-train de la campagne électorale va continuer pour  deux des principaux concurrents qui ont pris une longueur d’avance sur les autres.  Ce duo ne pourra  cependant pas se complaire dans le face-à-face qu’ils ont organisé jusqu’à présent, puisque d’autres larrons vont entrer dans la bataille. L’ancien président Marc Ravalomanana entre en lice aujourd’hui avec son premier grand meeting à Mahamasina. On pourra mesurer enfin la véritable audience de ce dernier à l’aune de l’affluence au stade municipal. Ses partisans sont décidés à montrer leur ferveur à celui auquel, ils ont toujours manifesté leur confiance.  La présence de Didier Ratsiraka dans cette course à la magistrature suprême va  enrichir le  débat qui va avoir lieu  durant cette  campagne. Cependant, le débat va aussi  s’enrichir des propositions de ceux qui sont appelés à tort ou à raison les petits candidats. Dans ce contexte, le communiqué de Transparency International s’apparente à un pavé dans la mare. Il incrimine trois anciens présidents qui participent à cette élection présidentielle. Lors de la conférence de presse donnée hier matin, la représentante de  cette organisation a cité leurs noms.  Ces révélations vont donner encore plus d’intérêts aux échanges qui vont avoir lieu dans les prochains jours.

Sur le plan international, la réélection du président sortant Ibrahim Boubacar Keita au Mali, bien qu’elle ait été annoncée officiellement, ne calme pas la contestation de l’opposition. Cette dernière emmenée par le rival malheureux d’IBK, est décidée à ne pas céder. Les félicitations de nombreux chefs d’Etat  au nouveau chef d’Etat  ne désarment pas la fronde qu’elle mène dans tout le pays.

Le Vénézuela est un pays en ébullition depuis la série de mesures autoritaires prises par son président  Nicolas Maduro.  La plus contestée est la mise en circulation d’une nouvelle monnaie décidée pour sauver une économie à la dérive. Le bolivar fort est remplacé par un bolivar dit « souverain ». L’opération consiste à supprimer cinq zéros à l’ancien bolivar. Le  nouveau billet correspond à  100.000 forts.  La situation se complique encore plus avec la répression organisée contre les leaders de l’opposition. Des dizaines de milliers de Boliviens  ont décidé de fuir et essayent de se réfugier au Brésil voisin.

Donald Trump s’empêtre de plus en plus dans les affaires politico-judiciaires. Ses derniers démêlés avec son ministre de la Justice font la une de la presse américaine. Ce dernier ne veut pas interférer dans le cours de la justice et il affirme que  « les actes de son ministère ne seront pas influencés par des  considérations  politiques ». L’attorney général  des  Etats-Unis James Sessions a refusé d’intervenir dans les affaires de l’ancien avocat du locataire de la Maison Blanche, Jeff Cohen et de son  ancien directeur de campagne Paul Manafort  qui, pour sauver leur peau, ont décidé de charger leur patron.

Lentement mais sûrement, on avance dans le processus électoral. La campagne à venir risque d’être mouvementée, mais elle peut nous réserver des surprises. Des révélations comme celles faites par Transparency International risquent de perturber la stratégie mise en place par certains candidats. Beaucoup de choses peuvent changer avant le premier tour de l’élection  présidentielle.

Patrice RABE

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