
Près de 50 000 touristes ont fait le combiné Îles Vanille l’année dernière, en voyageant dans trois à trois îles.
L’élection du nouveau président des Îles Vanille s’est tenue hier à l’Hôtel Colbert lors de la réunion ministérielle des sept pays membres de cette association, à savoir, Madagascar, Maurice, Mayotte, Comores, La Réunion, Seychelles et Maldives. « Trois candidats se sont postulés, à savoir le Président de la Région Réunion, les ministres du Tourisme mauricien et malgache. Mais puisque notre statut ne prévoit pas une élection entre les membres, on a trouvé un consensus après réflexion qu’il y aura une rotation de présidence tournante qui est déterminée jusqu’en 2017. Chaque île prendra ainsi successivement les rênes de cette institution », a déclaré l’ancien président des Îles Vanille, le ministre du Tourisme et de la Culture seychellois, Alain Saint-Ange, lors d’une conférence de presse hier soir.
Bilan. Le nouveau président des Îles Vanille est Didier Robert, le président de la région Réunion. Il passera le flambeau au ministre du Tourisme de Madagascar en décembre 2014 dans le cadre du salon de Festival Liberté Métisse à La Réunion. Celui-ci remettra le pouvoir au ministre du Tourisme mauricien en août 2015, lors du salon de la Gastronomie aux Comores. Ensuite, ce nouveau président effectuera une passation au ministre du Tourisme comorien en mai 2016 tandis que le ministre du Tourisme de Mayotte prendra les rênes en mai 2017. « Cette rotation implique que toutes les îles sont unies pour travailler ensemble à promouvoir la nouvelle région du tourisme de l’Océan Indien », a exprimé Alain Saint-Ange. Il a entre temps dressé un bilan durant ses deux ans à la tête des Îles Vanille. « Nous sommes maintenant reconnu comme une nouvelle région du tourisme. Le combiné Îles Vanille est accepté par les Tours Opérateurs dans les pays émetteurs. Mais il y a encore énormément d’actions à faire », a-t-il raconté. L’année dernière, 50 000 touristes ont fait le combiné Îles Vanille.
Défis. Pour le nouveau président des Îles Vanille, l’amélioration de la desserte aérienne inter-îles et l’assouplissement de vise d’entrée surtout à La Réunion constituent ses défis. « Il est parfois tellement compliqué de se rendre à La Réunion pour les autres îles alors que l’inverse est très facile. La Réunion est un élément bloquant à ce système », reconnaît-il. Quant au problème de Nosy-Be, le groupement Îles Vanille effectuera une demande pour lever la zone orange. « Il ne faut pas pénaliser l’industrie du tourisme car cela affecte non seulement le territoire malgache mais aussi tout l’ensemble des Îles Vanille », a conclu Didier Robert.