Hier, six individus impliqués dans l’attaque du point de vente de la Gastro Pizza au By pass ont été remis au tribunal de Première instance d’Antananarivo. Fortement suspectés, trois ont été placés sous mandat de dépôt à Tsiafahy. Trois autres ont bénéficié d’une liberté provisoire.
Perpétrée le 27 août vers 3 heures du matin, cette attaque avait pour cible le coffre de cette entreprise. Les enquêteurs de la Brigade criminelle de la Police nationale à Anosy sont parvenus à ce stade onze jours après cet acte qui s’est soldé par la mort des deux agents de sécurité de cette entreprise. Les assaillants les ont froidement abattus à coups de couteau quand ils avaient raté leur coup. Leurs corps ont été retrouvés abandonnés dans deux endroits différents : l’un à Belambanana Andoharanofotsy et l’autre sur son lieu de travail au By pass. Selon les explications de l’officier principal de Police, Rinah Nirina Ratsimbaharijao qui s’est chargé de l’enquête. Deux des suspects qui sont des employés de l’entreprise, sont soupçonnés d’être les cerveaux de ce crime. L’un d’entre eux y travaillait en tant que chef cuisinier depuis 15 ans. Deux autres sont des agents de sécurité de l’entreprise à Mahamasina. Les restants seraient des personnes recrutées pour l’exécution de l’opération.
D’Antananarivo à Ambatofinandrahana. Rinah Nirina Ratsimbaharijao affirme que ces suspects ont été appréhendés suite à une série d’arrestations menée depuis Antananarivo jusqu’à Ambatofinandrahana. Le 29 août, un renseignement a indiqué la présence d’un suspect appelé Pascal à Antsirabe. Partis à sa trousse, les policiers ont du se rendre à Ambondromisotra dans le district d’Ambatofinandrahana où le fugitif était capturé. Il a été surpris avec une meule électrique avec laquelle la bande comptait à faire sauter le coffre de l’entreprise lors de l’attaque. Depuis, les arrestations de ses complices se sont succédées jusqu’avant-hier. L’enquête a également révélé l’existence d’autres suspects qui sont toujours en cavale. Ainsi, la brigade criminelle sollicite encore la collaboration de tout un chacun pour les traquer.
T.M.