Face aux différentes interprétations sur les verdicts rendus par le Pôle anti-corruption jeudi à l’issue du procès de Claudine Razaimamonjy et consorts, Mamy Tantely Rakotomahefa, Procureur de la République de cette juridiction a convoqué la presse hier pour apporter des précisions sur cette affaire. D’après lui, le procès du mardi 11 septembre concerne le dossier portant sur un projet de construction d’infrastructures pour un Lycée technique dans le district d’Ambalavao, région Haute Matsiatra. Dans cette affaire, Claudine Razaimamonjy et trois autres personnes sont poursuivies pour faux et usages de faux en écriture publique et favoritisme dans l’octroi de marché public. Deux des prévenus dont Claudine Razaimamonjy ont été acquittés au bénéfice du doute pour insuffisance de preuves. Elle était poursuivie en tant que complice. Reconnus comme premiers responsables de ces délits, les deux autres ont été condamnés à une peine de 2 ans d’emprisonnement ferme assortie d’interdiction d’exercer dans la Fonction publique pendant deux ans. Puisque l’un de ces derniers n’a pas assisté à ce procès, le PAC a émis un mandat d’arrêt contre l’intéressé.
Mamy Tantely Rakotomahefa a également souligné que Claudine Razaimamonjy n’est jamais sortie de son lieu de détention et elle y restera. Elle est encore en détention préventive en attendant son procès pour d’autres dossiers. Il a ajouté qu’au niveau du BIANCO, d’autres affaires impliquant cette propriétaire d’hôtels est en cours de traitement. Ainsi, le Procureur de la République avertit les journalistes et surtout les manipulateurs des réseaux sociaux à ne plus verser dans les polémiques allant à l’encontre de l’éthique et de la déontologie de leur profession.
T.M.