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dimanche, mai 11, 2025
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Banque Mondiale : Bientôt un appui à l’enseignement supérieur

L’échange entre le vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique, Makhtar Diop et les étudiants en économie de la Fac DEGS, hier au grand Amphi, a été très animé. Des étudiants lui ont soulevé pourquoi la Banque ne soutient que l’éducation de base à Madagascar ? –Cette haute personnalité a répondu qu’il faut améliorer l’éducation de base car c’est un indicateur de développement. « L’objectif est atteint en quantité mais la qualité de l’enseignement primaire constitue une lacune. Mais la Banque mondiale envisage bientôt d’appuyer l’enseignement supérieur à Madagascar. Des projets sur la mise en place d’un centre de formation des techniciens supérieurs et des ingénieurs, sont déjà en cours dans la région de l’Afrique de l’Ouest », a-t-il annoncé.

Performance. Quant aux conditionnalités du FMI et de la Banque mondiale, Makhtar Diop a expliqué que ces institutions ne font que conseiller les pays, à contrôler leurs dépenses excessives pour éviter le déséquilibre macro-économique. « Ce grand déficit budgétaire pourrait ensuite entraîner une crise économique comme la hausse du taux d’inflation et l’instabilité macro-économique. Ce qui n’est pas favorable à l’attrait des Investissements Directs Etrangers, nécessaires au développement d’un pays », a-t-il fait savoir. Ce vice-président de la Banque mondiale a rajouté qu’il y a une performance de la croissance économique et une amélioration de la gestion macro-économique en Afrique. L’économie des pays d’Afrique est sur la bonne voie car leurs dettes publiques sont entre autres à un niveau soutenable, soit en moyenne à 40 % du PIB contre 101 % pour les pays de l’OCDE.

Risque. Il constate également que les pays africains diversifient leurs activités économiques, en complément des industries extractives. « Cette performance économique a pourtant un risque. Le conflit interne et l’instabilité politique », a-t-il souligné. Pour Dominique, une étudiante en 3e Année en Economie, cet échange lui a permis de constater comment assurer une croissance soutenue et un développement durable dans les pays d’Afrique. Quant à Solo, un étudiant en 3e cycle, il a compris quels sont les facteurs bloquant leurs économies.

Navalona R.

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