
Il a exposé plusieurs tableaux que ce soit à Madagascar ou à l’extérieur. Il a presque fait le tour du monde. La qualité de son œuvre séduit les connaisseurs du troisième art. La peinture est à la fois pour lui, un travail et une passion. Fofa Rabearivelo a fait ses preuves !
Hier, il a récolté ce qu’il a brossé en obtenant commandant de l’ordre des arts, des lettres et de la culture. Ce grand peintre contemporain malgache a aussi exposé ses œuvres à Quay branly. Des vingtaines de tableaux sont présentés hier à la salle Gisèle Rabesahala.
Après avoir séjourné à St Petersburg pendant six ans, Fofa Rabearivelo n’arrêtait pas de peindre. Par ailleurs, Marie-Clémence Andriamonta-Paes, la réalisatrice du film documentaire « fahavalo » lui a proposé de mettre son empreint sur la jaquette du CD.
En posant un bouquet de fleurs sous le statut de Gisèle Rabesahala, Fofa Rabearivelo fait preuve de reconnaissance à la «dame communisante». «Je remercie Gisele Rabesahala pour tout ce qu’elle a fait, surtout dans le domaine culturel», dixit le peintre avec une émotion de fierté.
Après avoir fait des études supérieures d’Education Physique et Sportives à l’Ecole Normale Supérieure d’Antananarivo, il bascule vers une autre discipline qui est l’Art. Alors à 22 ans, il s’inscrit à l’Ecole Supérieur des Arts Industriels V.I Moukhina à Leningrad en Russie.
A travers sa peinture, Fofa Rabearivelo illustre l’identité malgache en général et l’Imerina en particulier. On trouve chez lui une inspiration du XIXe siècle. En outre, son œuvre est en quelque sorte, une partie de l’histoire du royaume malgache.
Iss Heridiny