Le fondateur de l’Alliance pour la Restauration de la Démocratie, Jean Louis robinson, a sa propre vision du redressement économique et social du pays. Pour ce faire, il prône la politique d’ouverture. Il voudrait également être rassembleur.
Le candidat malheureux aux présidentielles, Jean Louis Robinson, est sorti de son mutisme après avoir observé le silence durant un certain temps. Il faut cependant souligner qu’il a séjourné en France et à Londres pendant presque un mois et il est de retour au pays le 15 mai dernier. Un déplacement qui s’est fait dans la plus grande discrétion. Le fondateur de l’Alliance pour la Restauration de la Démocratie (ARD) reprend ainsi du service. Selon Jean-Louis Robinson, il ne va pas se verser dans l’opposition, il va se positionner plutôt en tant que centriste tout en prônant la politique d’ouverture.
Programmes d’action. Même s’il n’a pas été élu, Jean Louis Robinson a sa vision économique et sociale du pays, il s’agit notamment de ce qu’il qualifie « de développement régional volontariste et la décentralisation programmée des pouvoirs politique, administratif et financier qui sont la forme de réparation des injustices du passé et l’expression politique de la véritable réconciliation nationale ». Il a aussi ses programmes d’action pour le développement du pays. Citons entre autres, le développement des zones de production agricole intensive, la réhabilitation des villes pôles d’échanges, d’écoulement et de transformation des produits. Cet ancien ministre de la Santé estime aussi que des actions énergiques devraient être engagées immédiatement dans les secteurs de l’enseignement, la santé publique et la nutrition infantile. Mais tout cela n’est possible qu’avec la réalisation rapide d’un programme de restauration de l’Etat de droit et de la bonne gouvernance.
Dominique R.
