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mardi, juillet 1, 2025
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Divorce consommé entre partisans et adversaires du scrutin du 7 novembre

Ils ne reculeront pas en dépit de toutes les pressions et tous les appels qui leur ont été adressés. Les 20 candidats qui ont participé à la conférence nationale souveraine du CCI  demandent avec la plus grande fermeté la réouverture des listes électorales. Par ce biais, ils refusent la tenue du scrutin du 7 novembre . Le Premier ministre leur a répondu tout aussi fermement en leur opposant une fin de non recevoir.

Divorce consommé entre partisans et adversaires du scrutin du 7 novembre

Les résolutions adoptées hier au CCI Ivato ont le mérite d’être claires : il n’est plus question de maintenir le scrutin du 7 novembre. Les 20  candidats qui ont  participé à cette conférence nationale souveraine veulent une refonte de la liste électorale qu’ils considèrent comme imparfaite et qui ne permettront pas de faire une élection libre et transparente. Pour le moment, on n’en est qu’au stade des affirmations, mais  on devrait assister dans les jours à venir à une véritable escalade verbale. Les organisateurs de cette conférence nationale souveraine  comptent bien faire un véritable travail de sape pour parvenir à leurs fins. Tout dépend de leur capacité de nuisance, mais en face, on est tout aussi déterminé. On ne sait pas comment le Premier ministre va faire pour leur couper l’herbe sous les pieds. L’outil de la communication qui devrait être utilisé est à double tranchant car il peut desservir celui qui l’utilise. Les  propos du chef du gouvernement sont courtois, mais fermes et ne laissent aucune alternative aux adversaires de l’élection. Il  renvoie ces derniers à la lecture de la charte africaine pour la démocratie qui « promeut la tenue régulière d’élections libres, transparentes et démocratiques ». Cette charte a été adoptée en 2015 et tout le monde aurait dû se préparer depuis. Cette année-là toutes les élections à Madagascar ont connu les mêmes problèmes et le Premier ministre  précise que ce  n’est pas à quinze jours du scrutin que tout doit  être remis  en cause. En tout cas, on peut dire que le  dialogue est rompu  et que l’on est en train de s’acheminer vers une confrontation.

Patrice RABE

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