On dirait que la profanation de sépultures a repris de l’ampleur dans les environs de la Capitale. Selon les informations recueillies auprès de la gendarmerie, quatre tombeaux ont fait l’objet de ce crime cette semaine, soit le mercredi 31 octobre et le jeudi 1er novembre. Ayant eu lieu dans le district d’Antananarivo Atsimondrano et dans deux communes voisines, ces actes auraient été commis par les mêmes personnes. Mercredi, la gendarmerie d’Andoharanofotsy affirme avoir été alertés de la profanation des deux tombeaux par des individus inconnus dans la commune de Bongatsara. Le constat effectué par les forces de l’ordre a révélé que 15 dépouilles y ont été volées. Dans la même journée, la gendarmerie affirme avoir été signalée de l’existence d’un autre tombeau profané dans la même commune. Mais, cette fois-ci, aucun ossement n’a été volé. Ce n’est pas tout. Hier, la gendarmerie affirme être intervenue dans un autre cas de ce crime dans la commune de Tsiafahy, à quelques kilomètres au Sud de Bongatsara, soit exactement dans le « fokontany » d’Ambohaja. Pour le moment, le préjudice de cet acte de vandalisme n’est pas encore déterminé. Contactés tardivement, les membres de la famille propriétaire devront se réunir pour procéder au constat de ce fait. On assiste ainsi à la recrudescence du vol d’ossements humains alors que jusqu’ici, aucune information sur la destination et l’utilisation exactes de ces ossements humains n’est connue. Ce vol s’expliquerait par la volonté de détruire les us et coutumes des Malgaches lesquels s’appuient sur le respect des morts ainsi que leur attachement à leurs terrains ancestraux où sont construits leurs tombeaux familiaux.
T.M.