Ce week-end de propagande sera marquée par les « faradoboka » des candidats favoris dans la capitale. Dès lundi, dernière journée de campagne, la population retrouvera un peu le calme.
Que les meilleurs gagnent
Le calme avant d’aller aux urnes pour élire celui qui présidera à la destinée du pays pour un nouveau mandat de cinq ans. Souhaitons en tout cas, bon vent à tous les candidats en lice. Et que le meilleur gagne. Ou plutôt, que les deux meilleurs gagnent puisque, vue la tendance actuelle, il y aura probablement un deuxième tour. Les candidats, du moins ceux qui prétendent être des favoris ont démontré leur capacité de rassembler une foule énorme au cours des campagnes agrémentées par la prestation des artistes de renom. Qui seront les deux meilleurs ? On le saura d’ici une semaine puisque les premières tendances se dessineront après les deux ou trois jours de la date du 7 novembre. Une fois les résultats du premier tour connus – et si deuxième tour, il y aura, ce qui est, encore une fois, le schéma le plus probable – un autre marathon débutera pour les deux meilleurs qui tenteront de convaincre les électeurs durant une campagne électorale de 15 jours, cette fois-ci. Le 19 décembre date du deuxième tour, on n’aura plus qu’à attendre le seul meilleur qui gagnera. Il reste à espérer que ce sera vraiment le meilleur qui pourra sortir le pays de sa situation de pauvreté actuelle. Ce qui est cependant encourageant, c’est que contrairement aux périodes postélectorales précédentes, la tâche du prochain Président élu sera, un tant soi peu facilitée dans la mesure où il héritera quand même d’une situation de relance économique, marquée notamment par un retour de croissance, évaluée actuellement par le FMI à 5%. Il héritera également de ce retour de confiance des bailleurs de fonds traditionnels qui continuent actuellement de financer les projets de développement. Bref, de bonnes conditions sont quand même là pour permettre au futur Président élu, de continuer cette marche vers la croissance tant souhaitée par ce peuple meurtri par tant d’années de misère.
R.Edmond.





