La gouvernance locale a été au centre des discussions, mercredi dernier, au bâtiment du FDL (Fonds du Développement Local) Anosy. En effet, les résultats de l’analyse de l’indice de gouvernance locale (IDL) des 58 Communes de la Région Androy ont été restitués à travers un atelier ; un projet, notons-le au passage, chapeauté par le ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation – par le biais de l’Office National de Concertation sur la Décentralisation (ONCD) – et le Programme des Nations unies pour le Développement (Pnud), à travers le Programme d’appui à la décentralisation et à la résilience communautaire (PADRC). Comme son nom l’indique, le programme permet d’évaluer la gouvernance locale au sein d’une commune définie. Pour les 58 qui constituent l’Androy, elles ont été appréciées selon quatre grands axes, en l’occurrence, « la participation, l’inclusion, l’équité ; la transparence et la redevabilité sociale ; l’Etat de droit ainsi que l’efficacité ».
Appuis.D’après les informations qui nous ont été communiquées, l’évaluation de la gouvernance locale, suivant cette méthode, permet de déterminer « les forces et les faiblesses d’une commune en matière de gouvernance locale » ; ce qui, aidera, en conséquence, « les partenaires à identifier les appuis à y déployer ». Pour ce cas, les 58 Communes de l’Androy bénéficient, d’ores et déjà, sur le plan logistique, d’un appui par l’ONCD, dans la rédaction des plans d’actions relatifs à leurs besoins. Notons que des actions ont déjà été entreprises dans ces communes, dans le cadre du projet, telles que l’appui à l’élaboration d’un plan de développement local inclusif et intégré, ou la mise en place d’une structure locale de concertation.
Recueillis par A. A.