
« Attirer les investissements privés en Afrique ». Tel est le thème du séminaire qui se tiendra à Tokyo, au Japon, le 29 novembre prochain, et qui marquera un prélude à la réussite de la Septième conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD 7) en août 2019. Il s’agit d’une rencontre organisée par le Groupe de la BAD (Banque africaine de développement), en coopération avec le secteur privé japonais. D’après les explications, financer les objectifs de développement durable de l’Afrique exige de 600 à 700 milliards de dollars américains par an. Les besoins en infrastructures du continent sont évalués entre 130 et 170 milliards de dollars, pour suivre le rythme de la croissance démographique, de l’urbanisation rapide, de la demande des consommateurs et du développement économique du continent. « Avec un déficit d’infrastructures, le secteur public, y compris les gouvernements et les banques multilatérales de développement, ne peut, à lui seul, mobiliser les fonds nécessaires. La coopération et l’effort concertés avec le secteur privé représentent un grand potentiel », a soutenu la BAD.
Coopérations. Le Bureau de Représentation de la BAD en Asie (SNAR) travaille activement en vue de promouvoir les relations d’affaires Afrique – Japon. Selon le siège de l’institution financière à Abidjan, ce bureau organisera cette conférence afin d’accélérer la dynamique au sein des entreprises japonaises, pour explorer de nouvelles opportunités d’affaires et d’investissements en Afrique. Durant la conférence seront présentés les éléments marquants de l’Africa Investment Forum qui se tient du 7 au 9 novembre 2018 à Johannesburg, en Afrique du Sud. L’objectif principal de ce séminaire est de promouvoir les investissements en Afrique. Selon le programme indiqué, des exemples d’investissements seront présentés par le secteur privé.
Antsa R.