Le quartier d’Anosibe Andrefana, dans le 3e Arrondissement de la commune urbaine d’Antananarivo, a été le théâtre d’un incendie grave dans la nuit du mercredi 07 au jeudi 08 novembre dernier. 109 maisons, dont 10 en dur et 99 en bois, ont été détruites. Outre les dégâts matériels, le bilan fait état de quatre morts et trois blessés. Pour l’instant, la cause exacte de l’accident n’est pas encore connue.
Le feu s’est déclaré vers 23 heures, au moment où la majorité des habitants du quartier était en plein sommeil, tandis que d’autres sont allés assister au comptage des voix du scrutin de l’élection présidentielle. Provenant d’une case en bois, le feu s’était déjà propagé dans d’autres maisons quand les habitants se sont rendus compte que le quartier était en flammes. Pris au dépourvu, ils n’avaient plus à faire que sauver leur vie en attendant l’arrivée des sapeurs-pompiers de Tsaralalàna. La promiscuité des constructions dans la localité dont beaucoup sont en bois a favorisé la propagation de l’incendie. Alertés à temps, les soldats du feu ont mobilisé le maximum de leurs matériels. « Nous sommes intervenus avec cinq camions citernes », explique le commandant de la caserne des sapeurs-pompiers de la commune urbaine d’Antananarivo à Tsaralalàna. Ce dernier affirme avoir eu du mal à maîtriser la situation dans la mesure où ses éléments ont dû combattre le feu, tout en protégeant le marché d’Anosibe qui se trouve juste en face du lieu du drame. Pendant leur intervention, ils ont trouvé les corps calcinés de trois personnes. Malgré tout, le feu a été éteint vers 4 heures 30 du matin grâce à l’existence de bouches d’incendie dans la localité. La dépouille du quatrième défunt a été découverte pendant le déblayage des lieux.
T.M.