Hier, l’enceinte du bureau du district d’Ambohidratrimo a été placée sous haute surveillance des Forces de l’ordre. Cette mesure a été prise suite à la découverte de 35 grenades enterrées sur les lieux. Toutes les portes d’accès sur le site qui abritent les sièges de tous les services de l’administration publique dans la localité ont été interdites au public pendant des heures, jusqu’au moment où ces projectiles explosifs ont été retirés. Selon les informations recueillies sur place, ces grenades ont été découvertes lundi en fin d’après-midi. En jouant près du siège de la CENI d’Ambohidratrimo, un enfant les a trouvées quand il a creusé des trous sur un talus. Surpris, il s’est précipité chez lui pour raconter les faits à son père. Ce dernier a alors alerté la gendarmerie qui a tout de suite pris toutes les dispositions nécessaires pour sécuriser les lieux, tout en appelant le Corps de la protection civile de l’Armée malgache qui est le service spécialisé dans ce genre de situation. Ce Corps dispose de spécialistes dans la manipulation d’explosifs. Débarqués sur place hier matin, des militaires de cette force ont alors décidé de procéder à la neutralisation et à la destruction de ces projectiles. En effet, cette opération a été effectuée hier vers 15 heures 30 minutes dans la carrière de l’entreprise de travaux publics gérée par des ressortissants chinois, dans la localité. Elle a été assistée par les représentants du Chef de district et du maire de la commune rurale d’Ambohidratrimo.
Selon le constat effectué par les spécialistes de l’Armée, ces grenades auraient été ensevelies dans la localité depuis des dizaines d’années. Elles feraient partie des armes et projectiles qui avaient légalement circulé durant l’événement de 2002. La Gendarmerie affirme qu’une enquête sur cette affaire est en cours depuis hier.
T.M.