Un projet innovant, philanthrope, écologique et pragmatique à la fois.
1000 bénéficiaires.1.000 kits scolaires en matériaux recyclés destinés à 1.000 enfants scolarisés au sein des Ecoles primaires publiques (EPP) malgaches seront créés en 10 jours durant l’évènement du programme ELAmad, intitulé « Challenge ELAmad ». Un intitulé bien choisi, car créer 1.000 fournitures scolaires à partir de matériaux recyclés et en 10 jours de surcroît, représente bien un défi. Mais le jeu en vaut la chandelle, car c’est aussi permettre à un millier d’enfants vulnérables de bien s’équiper pour la rentrée scolaire, et ainsi commencer dès maintenant, leur chemin, voire leur lutte pour un avenir meilleur. De plus, le recyclage et la participation active d’entreprises, d’associations et de volontaires (des centaines jusqu’à ce jour) apportent une plus value socio-environnementale et économique non négligeable au concept. Concernant l’immense défi de la confection des 1.000 kits scolaires, trois associations ont décidé de le relever, à savoir : Green N Kool, Akany Avoko Ambohidratrimo et Madagascar will rise). Le challenge a été, entre autres, lancé sur les réseaux sociaux, pour plus de connectivité et une diffusion rapide de l’information. Une stratégie plutôt efficace, car l’affluence aux points de collecte et l’adhésion des volontaires présagent déjà le succès pour cet évènement.
Participer. Pour participer à cette initiative solidaire, il suffit de déposer bouteilles plastiques, vieux jeans, chutes de tissus et de capitonnage, etc. aux neuf points de vente Supermaki sur Tana (Ambanidia, Ambatonakanga, Antanimora, Ivandry-Alarobia, Analamahitsy, Ivato, Tsimbazaza, Ambohitrarahaba et Tsaralalàna), ou encore au Jumbo score Ankorondrano. Servir son prochain tout en luttant contre le gaspillage et l’accumulation des déchets ménagers ; il s’agit bien de joindre l’utile à l’agréable ! La collecte s’achèvera le 23 novembre, soit vendredi prochain. Pour information, le programme ELAmad, c’est globalement, une autre manière de penser et d’agir pour le développement durable, et les responsabilités sociétales de l’entreprise (RSE), dans le contexte malgache, il va sans dire un peu particulier. Un concept et une démarche qui se focalisent plus sur la solidarité, la connexion et la collaboration, plutôt que sur la concurrence malsaine. C’est la raison pour laquelle, entreprises, associations, institutions et organisations de la société civile ont adhéré au projet. Résultats : du concret, des actions simples et efficaces aux impacts mesurables sur la population, l’environnement, les entreprises, etc. Dans la foulée, « une charte RSE et de développement durable pour Madagascar va être lancée, très prochainement » a soufflé un membre actif du programme.
Luz Razafimbelo