Quand on fait les choses comme il faut, les résultats sont tout simplement étonnants, selon le PDG du groupe SOCOTA Salim Ismail
Honorés. Salim Ismail le PDG du groupe SOCOTA et son staff l’étaient de la visite qu’a effectuée hier dans les sites du groupe, à Antsirabe l’Ambassadeur de l’Union Européenne Leonidas Tezapsidis. Honorés car cette visite démontre que l’Union Européenne a toujours été, est et restera aux côtés du groupe SOCOTA, une des entreprises malgaches qui enregistrent énormément de succès.
Performantes. Salim Ismail devait d’ailleurs rappeler hier qu’en 1976, Claude Cheysson qui a été à l’époque Commissaire au Développement de la Commission Européenne a été aux côtés de COTONA pour favoriser la mise en place d’un partenariat Etat/SOCOTA, au moment de la nationalisation de COTONA. Mieux, dans les années 80 et 90, la Banque Européenne d’Investissements, instrument communautaire de financement des entreprises, a cofinancé avec la Société Internationale pour 60 millions d’euros pour la modernisation des installations du groupe qui est maintenant tourné vers l’exportation. Des financements qui ont apporté beaucoup à ce groupe puisque grâce notamment à la capacité managériale des dirigeants, la SOCOTA est devenue actuellement l’une des entreprises les plus performantes à Madagascar. Avec ses trois unités de tissage, mais aussi de confection de vêtement, à travers la Cottonline, le groupe qui compte un peu plus de 5 500 salariés est le fournisseur des grandes marques mondiales de vêtements avec une production journalière de 25 pièces.
Les mieux traités. Mais le groupe n’entend pas en rester là puisque le PDG Salim Ismail et son équipe sont actuellement en phase de bouclage des dossiers pour le financement des travaux d’augmentation de sa capacité de production. D’ici trois ans, ce projet aboutira à la création de 5 000 emplois supplémentaires au sein du groupe. Et pas n’importe quel emploi puisque compte tenu de la politique sociale et salariale du groupe, les travailleurs de SOCOTA figurent probablement parmi les mieux traités dans le secteur des entreprises franches à Madagascar. Salaire conforme sinon meilleur que celui de l’ensemble du secteur textile ; primes de rendement, protection sociale à travers les cantines et centre de soin gratuit, constituent autant d’avantages qui font que dans la Ville d’Eaux, travailler au sein du groupe SOCOTA est un véritable privilège.
Meilleure façon. Hier en tout cas, Leonidas Tezapsidis a réitéré l’engagement de l’Union Européenne à soutenir le secteur privé créateur d’emplois. Le constat de visu de la performance du groupe SOCOTA n’a fait que renforcer sa conviction. « Nous sommes prêts à mobiliser beaucoup plus de fonds, notamment des prêts de la BEI pour renforcer le secteur privé » selon toujours Leonidas Tezapsidis qui n’a pas hésité à faire remarquer que pour son développement, « Madagascar a besoin de 10, 20, voire 100 entreprises comme la SOCOTA ». Mais en attendant ce rêve, le groupe SOCOTA est déjà là et va continuer à se développer. Avec les 5000 emplois le groupe en comptera donc plus de 10 000 d’ici trois ans. « C’est la meilleure façon de lutter contre la pauvreté », a conclu Leonidas Tezapsidis.
R.Edmond