
Plus de 28 000 ménages ont bénéficié de 971 microprojets financés par cette association en collaboration avec ses partenaires.
« Les Aires Protégées gérées par « Madagascar National Parks » (MNP) ont été aménagées de façon à ce que l’écotourisme basé sur la préservation de la nature, le développement socio-économique des communautés et la valorisation des traditions locales, soit au cœur de chaque action élaborée et menée en faveur des populations vivant autour des sites ». Guy Suzon Ramangason, le Directeur général de « Madagascar National Parks », l’a évoqué à l’occasion de la célébration du 10e anniversaire de cette association. Plus précisément, le rebranding de l’Association Nationale pour la Gestion des Aires Protégées (ANGAP) en « Madagascar National Parks » a maintenant dix ans. Celui-ci vient ainsi de renouveler son engagement pour les missions guidées par le slogan « For Life » qu’elle s’est fixées. Il s’agit notamment de conserver et de gérer de manière durable les parcs nationaux et réserves de Madagascar. Et dans le cadre de ses missions, le développement communautaire est au centre de ses préoccupations.
971 microprojets financés. Raison pour laquelle, « le concept de cogestion fait partie de nos axes stratégiques. Ce concept est adopté pour impliquer les populations locales dans la gestion des Aires Protégées. De cette démarche sont nés les Comités Locaux des Parcs (CLP) et le Comité d’Orientation et de Soutien à l’Aire Protégée (COSAP). Avec leurs soutiens, ‘Madagascar National Parks’ a appuyé le développement des communes riveraines à travers la construction de plus de 80 infrastructures sociales. On peut citer, entre autres, des écoles, des micro-barrages et canaux d’irrigation, des microprojets d’adduction d’eau potable, de construction de bloc sanitaire public et bien d’autres infrastructures communautaires », a-t-il poursuivi. En outre, plus de 28.000 ménages ont bénéficié de 971 microprojets financés par « Madagascar National Parks » et ses partenaires. Il s’agit notamment des activités génératrices de revenus telles que l’élevage à cycle court, les cultures de rente, l’artisanat et le développement des cultures vivrières et maraîchères. Et ce, sans compter les autres bénéfices comme les salaires et main d’œuvre payés aux communautés locales, incluant les rémunérations des guides locaux. Notons que 361 « fokontany » aux alentours des dix Parcs et Réserves gérés par « Madagascar National Parks » ont bénéficié de retombées directes du projet d’appui au développement dénommé Plan de Sauvegarde Sociale et Environnementale. « L’objectif consiste à compenser les pertes de revenus engendrées par la création d’Aires Protégées par la mise en œuvre de sous-projet de développement. Par ailleurs, le projet Pêche Côtière Durable, l’électrification rurale ainsi que l’autonomisation des femmes à travers le Barefoot Collège font partie des nombreux projets de développement menés par MNP afin de soutenir les communautés locales », a-t-il enchaîné.
Leviers économiques. Par ailleurs, cette association a également entrepris différents aménagements au sein des parcs nationaux afin d’offrir des services et des infrastructures de qualité permettant d’accueillir des touristes. A titre d’illustration, un investissement de plus de 3 milliards d’Ariary a été alloué pour contribuer au désenclavement de neuf Parcs Nationaux par le biais de la construction ou la réhabilitation de pistes d’accès, de ponts et de passerelles. En plus, des bureaux, des postes d’accueil et des centres d’interprétation ont été construits pour une valeur totale de plus de 500 millions d’Ariary. Et comme perspectives, « Madagascar National Parks » envisage de faire des Parcs Nationaux et Réserves représentatifs de la diversité biologique et du patrimoine naturel propre à Madagascar, des leviers d’incitations économiques. « C’est un défi immense et permanent que nous espérons relever avec l’appui des différents partenaires de longue date sous la tutelle du ministère de l’Environnement, le l’Ecologie et des Forêts. En apportant son appui, chaque partenaire soutient le dynamisme et l’engagement de plus de 1.000 employés de l’association qui œuvrent chaque jour pour réduire les menaces persistantes pesant sur la biodiversité et les habitats au sein du réseau », a conclu le directeur général de MNP.
Navalona R.