En réalité, le traitement du dossier relatif à l’affaire portant sur l’acte de violence contre un avocat à Antanimena samedi 1er novembre dernier suit son cours. Le colonel Pascal Randriamanantena, commandant de la Section de recherches des affaires criminelles auprès de la Gendarmerie nationale à Fiadanana a réitéré cette précision hier pour répondre à toutes les interprétations et les accusations gratuites portées à l’endroit de son service dans cette affaire. Cet officier supérieur de la Gendarmerie a convoqué la presse hier pour apporter des explications comment son service, en tant que premier saisi de cette affaire, a mené les enquêtes y afférentes. Ferme dans sa déclaration, il affirme que sa brigade n’a jamais subi d’aucune pression dans l’accomplissement de sa mission en tant que Police judiciaire. Les enquêteurs de cette section ont traité cette affaire dans les règles et surtout dans le respect de la loi en vigueur. C’est pourquoi, le déférement des suspects a, bel et bien, eu lieu et nous savons tous la suite. Cet officier supérieur de la Gendarmerie n’a pas omis de signaler que pour l’instant, la troisième personne impliquée dans cette affaire reste encore introuvable alors que son identité est déjà connue. Elle fait actuellement objet de recherche. Parlant de la décision de la Justice mettant sous mandat de dépôt les deux suspects même si ces derniers ont déposé plainte contre le soi-disant leur victime, le commandant de la section de recherches affirme être disposé d’ouvrir une nouvelle enquête dès que son service sera saisi.
T.M.