
Avec sa forte présence dans les quatre coins de la Grande Île, la Paositra Malagasy a de grandes opportunités à exploiter dans le secteur des services express et des finances. Une stratégie est déjà en gestation, selon le nouveau DG, Richard Ranarison.
Une nouvelle politique 2019-2021 est concoctée par la Paositra Malagasy, pour développer ses activités. « Nous allons atteindre l’équilibre financier en 2021. La structure de cet établissement public sera également améliorée. C’est pour cela que nous sommes réunis ici avec tous les directeurs centraux et régionaux, les chefs de département, les receveurs, le syndicat et les délégués du personnel. Nous savons qu’après ma nomination, une requête de sursis à exécution a été reçue par le Conseil d’Etat. Cette requête a été rejetée. Nous pouvons donc travailler convenablement », a déclaré le directeur général Richard Ranarison, lors de la grande réunion des responsables de la Paositra Malagasy, organisée mercredi dernier à l’ Athana Ivato. En effet, près de 90 responsables auprès de l’établissement étaient présents durant cette rencontre.
Potentiel. D’après le DG, la vision de la Paositra Malagasy « Rester leader dans le secteur et devenir la référence » était prévue pour la période 2014-2018. Une nouvelle vision sera donc adoptée, à compter de 2019. « Paositra Malagasy : présente, visible et fierté de tous. Telle est la vision que nous allons soumettre au Conseil d’Administration. Notre défi est que les services de la Paositra Malagasy soient les premiers choix des consommateurs. Dans les zones reculées où il n’y a pas de banque, cet établissement peut jouer le rôle de banque et contribuer ainsi à l’inclusion financière. Il joue également un rôle majeur dans le développement économique », a noté le DG Richard Ranarison. A noter que la Paositra Malagasy est connue surtout pour les services liés à l’envoi de lettres et de colis. Aujourd’hui, dans son programme de développement, elle se penche beaucoup sur les services financiers, notamment les transferts d’argent nationaux et internationaux, les services épargne, les assurances sociales, etc. Des services qui sont accessibles, même pour les populations des zones les plus reculées. Bref, il s’agit d’un acteur incontournable, lorsqu’on parle de développement inclusif. Malheureusement, la plupart de ses offres, bien qu’intéressantes, restent mal connues. Une situation qui pourrait changer, suivant le plan de redressement et la politique de développement en gestation, qui dévoileront les axes de progrès de cet établissement public.
Antsa R.