
Officiellement lancé le 6 décembre dernier, le projet Kobaby entend initier le développement dans quatre districts de la région Diana.
Concilier le processus de développement et la conservation des ressources, un défi fixé par le projet Kobaby qui vient récemment de naitre. Un projet ambitieux qui met l’accent sur l’importance des ressources naturelles (épuisables ou non) dans le processus du développement. Un développement qui vient de la base, entre autres, des communautés locales. Financé à hauteur de 7 millions d’euros par l’Agence française de Développement (AFD) et à 1,4 millions d’euros par l’Etat ,le projet Kobaby se projette de mettre en place une stratégie collective, via une démarche intégrée, permettant de conserver neuf aires protégées. Initié dans les districts de Nosy Be, Ambanja, Ambilobe, Antsiranana II, le projet en question entend également permettre un essor des localités touchées directement ou indirectement par ses activités. Notamment, zones périphériques aux aires protégées. Mis en œuvre durant cinq ans, le projet Kobaby veut apporter sa pierre à l’édifice du développement de la région Diana. Tout en incitant la population locale à préserver les ressources.
Renforcement. Riche en biodiversité marine et terrestre, la région Diana accuse actuellement des menaces croissantes d’épuisement des ressources. Un épuisement causé par les activités humaines comme la déforestation ou encore les exploitations abusives des ressources. La déforestation elle-même étant le produit du manque de revenu des habitants de la région. Ainsi, les activités humaines contribuent à menacer l’équilibre et l’existence des dix neufs aires protégées de la région. SI l’on ne prend que les statistiques publiées en 2016 concernant la déforestation, la région Diana a affiché 170,75 ha de forêts brulés.
José Belalahy