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samedi, juillet 5, 2025
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Transport urbain : Généralisation effective du tarif à 500 ariary

Les usagers craignent une nouvelle hausse du tarif en cas de nouvelles hausses du prix à la pompe.

Une demi-douzaine de coopératives de transporteurs à Antananarivo ont revu à la hausse leur tarif et ont appliqué le tarif de 500 ariary depuis le 1er août 2018, si la majeure partie des transporteurs  a adopté ce nouveau tarif quelques semaines après. Aujourd’hui, ce tarif est généralisé auprès quasiment de toutes les lignes de transport dans la capitale.

Quatre mois après son entrée en vigueur, la hausse du tarif de « taxis-be » est assimilée par les usagers, lesquels n’ont pas manifesté de grands signes de contestation au lendemain de son application. Si au début, comme à chaque nouvelle hausse de tarif, les transporteurs annoncent un tarif unique et sans tarif réduit pour les courts trajets, il en est autrement dans la pratique, puisque les receveurs de « taxis-be » acceptent toujours les 400 ariary tendus par les usagers pour les courts trajets, voire 300 ou 200 ariary pour les trajets très courts, séparant deux points d’arrêt proches.

Point d’amélioration. Cependant, cette hausse du tarif qui a marqué l’année 2018 n’est pas synonyme d’amélioration de la qualité de service dans les transports publics urbains. Outre l’état des véhicules et les défaillances en matière de propreté et de sécurité, les usagers déplorent les pratiques adoptées par certains chauffeurs de « taxis-be » qui lèsent les passagers. Tel est le cas pour les demi-tours en milieu de circuit, notamment en fin de journée. Une pratique qui laisse en plan les usagers amassés aux primus et terminus, contraints de payer deux fois le ticket avant d’arriver à destination car obligés de changer de véhicule à mi-parcours. Cette pratique est pourtant formellement interdite et passible de sanctions : 10 jours de fourrière et 60.000 à 70.000 ariary d’amende en fonction de la puissance du véhicule. Mais rien n’y fait. Les demi-tours en cours de route restent une réalité en fin de journée, notamment dans les lignes desservant les périphéries.

Ajustement. De leur côté, les transporteurs affirment ne pouvoir faire grand-chose pour améliorer la qualité de service, même avec un tarif de 500 ariary, faisant mention des lourdes charges imposées par le cahier des charges et les réglementations en vigueur. D’après les transporteurs, il faudrait un tarif minimum de 700 ariary pour espérer améliorer la qualité du service offert aux usagers. La revue à la hausse du tarif (500 ariary) n’était alors qu’un « ajustement » du tarif face aux hausses successives du prix des carburants. Pour une meilleure qualité de service, il va falloir aux usagers débourser quasiment le double.

Hanitra R.

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