
Rehausser le niveau du système de santé publique de façon à ce que les Malagasy éparpillés dans toute la Grande Île puissent bénéficier des soins et services de qualité, tels sont les objectifs des agents de la santé publique réunis dans le groupe MAFIBE.
A genoux. est actuellement le système de santé publique Malagasy. Une situation qui tire son origine de nombreux facteurs allant de la mauvaise gouvernance à l’absence de structure appropriée aux réalités Malagasy. Une situation qui pénalise de nombreux citoyens dans la quête de soins et de services de santé qui sont en plus d’être des besoins, des droits que chaque personne devrait jouir. Les propositions du groupe Mafibe ou Mpisehatra amin’ny Fahasalamam-bahoaka (traduit littéralement par Acteurs de la santé publique) entendent apporter un vent de changement au système de santé publique. Ce, par le déclenchement d’une réforme en profondeur dudit système de santé. « L’un des premiers objectifs que nous avons fixé dans notre plan stratégique consiste à éradiquer la corruption et la malversation qui gangrène la santé publique » a fait savoir le Dr Louis Marius Rakotomanga, co-président du groupe Mafibe. Avant de préciser « qu’après discussion avec le Bianco, il est possible de mettre en place une direction de lutte contre la corruption et la malversation auprès du ministère et de ses ramifications« . « Ce que le groupe en question entend proposer au prochain président de la république pour améliorer le système de santé publique Malagasy » d’après toujours les dires du Dr Louis Marius Rakotomanga . Ainsi, le document stratégique serait présenté au prochain régime afin de bénéficier les Malagasy de toutes les régions d’un meilleur système de santé publique.
Proximité. Outre la gratuité des services de santé publique pour les familles défavorisées, le groupe des Acteurs de la santé publique entendent également permettre le rapprochement desdits soins et services aux habitants des zones enclavées. « Nous pensons exploiter les réseaux fluviaux du pays afin d’exploiter les agents de santé mobiles que nous faisons en sorte de mettre en place avec le prochain régime » a lancé le Dr Louis Marius Rakotomanga. Ce denier de préciser que « les réseaux fluviaux devraient permettre un meilleur rapprochement entre les offres et demandes en matière de santé. Ce que les régimes qui se sont succédés n’ont pas fait alors que l’idée présente de nombreuses potentialités« . La grande distance entre les services de santé publique et les zones reculées constituant l’une des premières causes du taux de mortalité infantile à Madagascar, la solution avancée par le groupe Mafibe mérite d’être prise en compte par les décideurs et les détenteurs du pouvoir.
José Belalahy