Le programme d’intégration de l’agriculture dans les plans nationaux d’adaptation (NAP-Ag), soutenu financièrement par le ministère fédéral allemand de l’Environnement, de la Conservation de la Nature et de la Sécurité nucléaire, et mis en œuvre communément par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et le Programme des Nations unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO). Pour cette année, il se focalise sur le renforcement des acquis, au niveau national comme global.
Contexte. A titre informatif, le programme NAP-Ag, a commencé en 2015 , suite à l’initiative commune de l’International Climate Initiative (IKI) du ministère fédéral allemand de l’Environnement, de la Conservation de la Nature et de la Sécurité nucléaire- soutien financier- ; du PNUD et de la FAO (pour la mise en œuvre commune). Il est prévu durer plusieurs années et ainsi sa clôture n’est pas encore déterminée. Le NAP-Ag est pour l’instant mis en œuvre dans 11 pays à travers le monde, répartis entre l’Afrique, l’Asie et l’Amérique latine. Ces 11 pays sont : le Guatemala, la Colombie, la Gambie, l’Uruguay, la Zambie, l’Ouganda, le Kenya, le Népal, la Thaïlande, le Viêt-Nam et les Philippines. Comme nous pouvons le constater, Madagascar n’en fait pas encore partie, mais ce sera sûrement chose faite d’ici la clôture indéfinie du programme. A la base, le but du NAP- Ag- focalisé sur le secteur agricole- est d’intégrer et d’identifier les mesures d’adaptation aux changements climatiques qui seraient intéressantes par rapport aux contextes nationaux. Budgétisation, institutionnalisation, ainsi que le management opérationnel des mesures de réponse aux changements climatiques, etc. les capacités des institutions et des parties prenantes dans les 11 pays bénéficiaires seront renforcées dans ses domaines. A la clé, des partenariats innovants et fructueux entre les ministères de l’Agriculture, de l’Environnement et des Finances et de la Planification économique.
Luz Razafimbelo