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samedi, juillet 12, 2025
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Aire Protégée Tsinjoarivo-Ambalaomby : Plus de 244 espèces floristiques identifiées

C’est l’ONG Sadabe qui assure la gestion de la nouvelle Aire Protégée Tsinjoarivo-Ambalaomby. Cette aire protégée se trouve être chevauchée dans deux communes rurales, dans deux districts, à savoir Ambatolampy dans la région de Vakinankaratra et d’Anosibe An’Ala dans la région d’Alaotra Mangoro. « Elle regorge encore les dernières espèces qui restent des forêts primaires dans les Hautes Terres de la Grande île. On y identifie actuellement plus de 244 espèces floristiques et 207 espèces d’oiseaux sans compter les reptiles et les amphibiens », a fait savoir Jean Luc Raharison, le directeur exécutif de l’ONG SADABE lors d’une séance de présentation de cette nouvelle aire protégée à toutes les parties prenantes dernièrement.

Pressions. En outre, on y trouve douze espèces de lémuriens, dont deux espèces endémiques à la zone. A cette occasion, les pressions qui menacent cette nouvelle aire protégée ont été également évoquées. On peut citer, entre autres, les pratiques de cultures sur brûlis ainsi que l’exploitation illicite des bois et des espèces faunistiques. Les feux de brousse volontaires et involontaires ne sont pas en reste. Face à cette situation, l’ONG SADABE ne ménage pas ses efforts en vue d’aider la communauté locale qui est impliquée dans la gestion de cette aire protégée, à se lancer dans des activités génératrices de revenu, afin que celle-ci ne détruise plus la forêt.

Services écosystémiques. Par ailleurs, cette communauté locale bénéficiera également de nombreuses initiatives de formation sans oublier les appuis en matière de santé et d’éducation. La gestion de la zone protégée intégrera la protection des écosystèmes forestiers avec une utilisation contrôlée et durable de certaines ressources forestières. Il faut savoir également que la forêt de Tsinjoarivo restera une zone riche pour la formation d’étudiants malgaches basés à l’Université d’Antananarivo et intéressés par les lémuriens, la biodiversité et l’interface homme-faune. Enfin, la prévention de la déforestation et de l’érosion à Tsinjoarivo-Ambalaomby permettra de stabiliser les services écosystémiques et le débit de l’eau vers les zones de faible altitude.

Navalona R.

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