La Commission Electorale Nationale Indépendante (Ceni) a organisé une conférence de presse, hier, à Alarobia durant laquelle elle a proposé le chronogramme législatif.
Ainsi, après avoir été consultés par le gouvernement à travers une missive en date d’hier, les membres du bureau permanent de la Ceni ont aussitôt procédé à une réunion ayant abouti à la proposition dudit chronogramme législatif. La commission électorale propose, par conséquent, la date du 27 mai 2019 pour les législatives. Un lundi qui permet aux responsables des bureaux de vote, selon le vice-président de la Ceni, Thierry Rakotonarivo, de se préparer et de préparer à bon escient le côté logistique durant le week-end précédant le jour du scrutin.
Cinq millions d’Ariary. Mais ce n’est pas tout. Le gouvernement a également sollicité l’avis de la Ceni sur la caution à payer pour les candidats aux législatives. « Nous proposons à ce qu’elle soit fixée à 25 millions de fmg ou 5 millions d’Ariary », soutient Thierry Rakotonarivo, celui qui a présidé la conférence de presse d’hier. Enfin, concernant le rang des candidats dans le bulletin unique, un tirage au sort sera effectué au niveau des commissions électorales de districts. La Ceni a fait savoir que, toutes ces propositions ont été envoyées au gouvernement hier même, et n’attendent plus qu’un décret pris en conseil du gouvernement pour être effectives.
17 juin. Par ailleurs, la Ceni a remis les dates subséquentes avec les propositions suscitées. Le dépôt de candidature s’ouvrira le 26 Février auprès des commissions électorales de districts et sera clôturé le 22 mars. La campagne dure 21 jours, selon l’article 56 de la loi organique relative au régime général des élections et des référendums. Donc, selon ce chronogramme, elle commencera le 6 mai pour s’achever le 25 mai. Dans la même foulée, les résultats provisoires sont prévus sortir le 17 Juin.
Convocation des électeurs. Si la date du 27 mai est, de ce fait, approuvée et retenue par le gouvernement, le décret de convocation des électeurs doit sortir dans les prochains jours et doit intervenir dans le respect du délai impératif de convocation des électeurs qu’est de 90 jours, au moins, avant le jour du scrutin. Notons que le nombre de députés, la détermination des circonscriptions électorales et la répartition des sièges seront fixés par un décret pris en conseil des ministres, selon les dispositions de l’article 70 de la Constitution et l’article 5 de la loi n°2018-010 relative à l’élection des députés à l’assemblée nationale. La balle est désormais dans le camp du gouvernement.
Aina Bovel