Le fait que les Seychelloises d’Anse Royale ont battu Stef’Auto a fait grand bruit. Ce qu’on ne parle peu ou prou c’est ce que cette victoire, on l’a surtout attribué à la fille de Bao Monique, notamment une Mélissa qui n’a rien perdu de ses qualités depuis qu’elle est partie vivre à Mahé depuis 2016.
Mélissa se trouvait encore dans les rangs de Stef’Auto quand les Seychellois entamaient les négociations en 2016 et elle a choisi aussitôt de partir. Sans aucun regret car sans aller jusqu’à révéler ce qu’elle gagne là-bas, Mélissa avoue qu’elle vit bien sa vie et qu’elle n’est pas à plaindre surtout quand elle est en mesure d’aider ses frères et sœurs restés à Toamasina. Ses priorités en fait et qui l’obligent en quelque sorte à rester célibataire car pour elle, le devoir familial passe avant toutes choses.
Une bonne préparation. Parlant de ses expériences avec l’équipe d’Anse Royale, elle pense avoir progressé dans le jeu grâce à un encadrement irréprochable et qu’elle ferait un réel plaisir de retrouver l’équipe nationale malgache lors des Jeux des Iles de Maurice même si elle sait qu’il y aurait beaucoup de changements dans le groupe malgache avec l’arrivée de jeunes joueuses truffées de talent comme celles de BI’AS. Le volley-ball féminin évolue au niveau de l’Océan Indien et que le seul talent risque de ne pas suffire.
Elle avoue cependant que l’équipe malgache reste le grand favori de ces Jeux mais il faut encore une très bonne préparation pour espérer ramener l’or. « Rien ne sera acquis d’avance », prévient-elle.
Un avertissement comme pour dire que ses amies seychelloises ne vont pas facilement se laisser marcher sur les pieds.
Hier encore, Melissa et ses amies n’ont pas forcé leur talent pour corriger les Mahoraises d’All Stars par trois sets à 0 (25/10 ; 25/17 ; 25/14). Inutile de préciser que cette fois encore l’apport de la Tamatavienne a été déterminant pour Anse Royale. En attaque comme en défense, elle est restée imperturbable en digne fille de Bao Monique. Car bien évidemment, bon sang ne peut mentir…
Clément RABARY