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mardi, juillet 8, 2025
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FAITES CONNAISSANCE AVEC LES NOMINES « EQUIPES SPORTIVES DE L’ANNEE 2018 »

Photo: Mika Sarry
Les cinq équipes championnes                       

Nous avons retenu cinq équipes qui ont marqué l’année 2018.

A tout seigneur tout honneur, le choix s’est logiquement porté sur les « Barea » qui ont arraché le billet pour la Coupe d’Afrique des Nations 2019 en Egypte. Une première qui ne l’est pas tout à fait car Madagascar a terminé à plusieurs reprises à la seconde place mais ne s’est pas qualifié. Aujourd’hui et en portant à 24 le nombre d’équipes participant à la CAN, la CAF a permis à Madagascar de se qualifier.

Une qualification qui a fait grand bruit car les « Barea » faisaient partie des premières équipes à se qualifier à la phase finale de la CAN 2019. Cela leur a même valu une nomination dans la meilleure équipe africaine de 2018 mais lors du choix final, la Mauritanie est passée devant.

N’empêche, c’est déjà un exploit d’être qualifié avec cerise sur le gâteau ce nul arraché de haute lutte (2 à 2) devant le Sénégal de Sadio Mané qui montre que le onze malgache a franchi un cap. Enfin presque car on n’oubliera pas de sitôt le gifle de 3 buts à 1 infligé par le Soudan  au Stade de la CNaPS à Vontovorona. Une défaite qui aurait peut-être le mérite de faire redescendre sur terre des « Barea » à qui il manquait un attaquant de pointe mais aussi un bon gardien.

  • 2-Le handball refait surface

Trop longtemps laissé à l’abandon, le handball profite de l’IHF Trophy pour refaire parler de lui. Les Juniors sont allés dans la capitale zambienne, à Lusaka, au championnat zonal 6 et 7 pour se hisser sur la plus haute marche et ramener l’or à la maison.

Une très grosse performance qui n’est pas, loin s’en faut, l’effet d’un hasard mais bien le fruit d’une politique de détection initiée par la Fédération de Fidel Razafintsalama. Un président heureux qui a enfin pu trouver sa voie en allant à la pêche aux grands gabarits.

Et si les juniors ont dicté leur loi à Lusaka, c’est bien parce qu’ils ont pour la plupart le physique de l’emploi. Luco Jean Daniel Andrianirina mesure 1m 98 tandis que Théophile Maminirina fait 1m 95 sous la toise contre 1m 92 Tsiamohy Remy. Trois géants qui permettent d’aérer le jeu malgache sous la houlette d’un Tillo Andriamiharinosy heureux comme tout et qui est en train de remuer ciel et terre pour que ses protégés trouvent preneurs dans les équipes européennes. Une preuve, une de plus, que le handball a franchi un autre palier.

  • 3- Pétanque, l’or de la CJSOI

On savait que les boulistes malgaches ont le niveau mondial mais on ne parle que très peu de cette relève qui pointe son nez. C’est le cas de l’équipe malgache lors des jeux de la CJSOI à Djibouti. Une sacrée équipe qui n’a laissé que des miettes aux autres pays tant ils ont littéralement survolé les débats. Assez souvent, les parties tournent en démonstration permettant à l’entraîneur Tiana Andriambelosoa de faire un « turn over ».

Outre Tendry sacré aussi meilleur joueur du tournoi, l’équipe malgache est composée de Hasina, Nambinina et de Garry. Un quatuor qui va désormais entrer dans la cour des grands si ce n’est pas déjà fait car ces derniers, on les voit participer dans les concours seniors.

 

 

4-Le COSPN au sommet de son art

Ayant souvent figuré derrière le GNVB et l’ASCUT, le COSPN a profité de la Coupe des clubs champions de l’Océan aux Seychelles pour frapper un bon coup.

Comme il se qualifie du coup à l’ « Afroleague » de basket, cela a aiguisé l’appétit de ce groupe qui va être renforcé par deux Africains de grande taille pour compenser un certain handicap même si sur ce chapitre, Ricky , le digne petit- fils du ministre Azaly Ben Marouf, fait des merveilles quand il se retrouve les yeux fermés avec son vieux « pote » majungais Livio. Comme Guy, depuis l’arrivée de l’entraîneur français Julien Chaisjnot, a retrouvé avec bonheur son rôle de meneur, le COSPN retrouve une certaine efficacité sinon une efficacité certaine au grand bonheur de la grande famille de la Police nationale qui fait bloc autour de ses basketteurs. Et il y a de quoi !

  • 5-Le GNVB, des gendarmes en balade

Ils sont intraitables avec cette complicité qui anime le groupe et surtout cette aisance sur le terrain où ils alignent les victoires sans donner l’impression de vouloir se surpasser. Ils, ce sont les volleyeurs du GNVB qui, sous l’impulsion de l’entraîneur Noré, raflent tout sur leur passage.

En 2018, ils ont ramené la médaille d’argent de la Coupe des Clubs Champions de la Zone 7. Un championnat très relevé mais que le GNVB a su prendre par le bon bout grâce notamment aux deux géants, Andry Be et Eric mais surtout au talent conjugué des frères Fenozara et Mamizara.

Inutile d’épiloguer longtemps sur la prestation du GNVB sur le plan local où il fait carrément la pluie et le beau temps. Quelque peu bousculé par l’arrivée de la CNaPS qui lui tient souvent tête, le GNVB n’a pas hésité à apporter du sang neuf au groupe pour de nouveau rebondir et de partir en… balade.

Clément RABARY

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