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lundi, décembre 23, 2024
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Un cinquantième anniversaire à tambours battant FI.MPI.MA.

Remise de médailles, expositions, concours… marqueront le cinquantième anniversaire de l’association des orateurs malgaches. Un grand évènement qui aura lieu à Antsahamanitra clôturera la célébration.

 

La célébration du 50e anniversaire de la FI.MPI.MA a débuté sur le Parvis de l’Hôtel de Ville. (photo : Kelly)
La célébration du 50e anniversaire de la FI.MPI.MA a débuté sur le Parvis de l’Hôtel de Ville. (photo : Kelly)

Un demi-siècle dans le monde culturel, un évènement qui se marque d’une pierre blanche ! En tout cas, celui de la FI.MPI.MA n’est pas passé inaperçu. Ceux qui sont membres de l’association depuis plus de vingt ans ont ainsi été gratifiés. Des médailles ont également été remises pendant cette cérémonie qui s’est tenue sur le Parvis de l’Hôtel de Ville hier. Non loin de là, toujours pour marquer l’anniversaire, une expo. Le but de cet évènement au Tahala Rarihasina ? Faire connaître tous les membres issus des provinces. A quelques mètres, une manifestation d’une grande importance, bat également son plein : le concours de kabary, toujours dans le cadre de la célébration. Hanitra Andriamboavonjy, présidente nationale du FI.MPI.MA d’expliquer : « Ces orateurs sont issus des quatre coins de l’île. Celui qui se sera démarqué gagnera un voyage en France. Déplacement pendant lequel il ne jouera pas seulement le touriste mais où il fera surtout connaître le kabary ». Car la FI.MPI.MA, depuis quelques années, est implantée en France.

 

Le « kabary », de Mada en France. Huit représentants installés en Hexagone sont donc expressément venus pour honorer le jubilé. Ramandraivonona Dera, président de la FI.MPI.MA France d’apporter plus de précision. « En 2010, on comptait seulement quelques membres. Actuellement, on est près d’une centaine. Auparavant, on était concentré sur Paris. Aujourd’hui, nous avons des départements un peu partout en France : à Marseille, Toulouse, Lyon, Strasbourg ou encore sur Lilles. Il est certes vrai que nous sommes établis en France mais cela ne signifie pas pour autant que nous avons oublié la culture et le « soatoavina malagasy ». Aussi étrange que cela puisse paraître, nous sommes même appelés très souvent dans les cérémonies de mariage. Et il se trouve que l’un des jeunes mariés soit souvent de nationalité étrangère. Quoi qu’il en soit, nous parlons toujours en malgache et faisons en sorte de faire comprendre aux autres ce qui se dit à travers des vidéos projections ou autres ». Après Fianarantsoa et Tuléar, la FI.MPI.MA mettra le cap sur la France. En attendant, la célébration continue jusqu’à samedi. « La dernière journée sera marquée par un défilé de mode mettant en valeur la culture malgache, un concert évangélique et un ‘seho an-kabary », conclut la Présidente nationale.

 

Mahetsaka

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