Les demi-finales du championnat d’Analamanga de football auront lieu dimanche à Mahamasina. Deux rencontres qui vont permettre aux deux leaders des matches de poule en l’occurrence le COSFA et l’AS Adema de confirmer leur statut.
L’AS Adema et le COSFA réussiront-ils à se qualifier pour la finale du championnat d’Analamanga de Ligue 1 ? C’est la question que tout le monde se pose même si cela n’empêche pas le public de venir à Mahamasina.
Stabilité. Car tout compte fait, les deux matches ne manquent pas d’attrait. A commencer par cet Adema- Mama qui débute à 12h. Tout simplement car on a l’habitude de voir une équipe de Mama parvenir à sortir le grand jeu face aux grosses pointures de la trempe de l’AS Adema.
Mais c’était avant que les gars d’Ivato ne retrouvent une certaine stabilité liée au fait que ses joueurs sont ensemble depuis un bon bout de temps et que le collectif prend tout son sens dans une formation pour le moins homogène.
L’AS Adema est devenue très compétitive qu’on ne s’étonne pas de le voir ravir cette année un titre national et probablement la coupe qui lui réussit si bien. Et ce n’est pas un hasard si elle a choisi pour cette saison un équipementier de poids notamment la marque Nino pour faire bonne figure.
Solidité défensive. Le même similaire pour le COSFA qui entend tenter crânement sa chance après avoir raté de peu le titre de champion de Madagascar.
De fait et si l’appétit est resté, les militaires savent qu’ils doivent tout faire pour sortir vainqueur de ce championnat d’Analamanga. Facile à dire qu’à faire car dans son jardin, l’USCAF a cette réputation d’arriver à se transcender pour faire douter ses adversaires.
Comme le match est prévu à 14h, on croise les doigts pour que Dame Pluie ne s’invite pas à la fête et permettre ainsi aux deux équipes de livrer une rude bataille.
Mais encore une fois, l’expérience du COSFA mariée à sa solidité défensive, reste un redoutable atout face à des joueurs de la commune dont certains se plaignent des conditions dans lesquelles ils sont confrontés. Des réalités qui n’ont cependant rien à voir avec le football. Et c’est bien dommage…
Clément RABARY