Quand le Premier ministre Ntsay Christian a ordonné le changement en rouge de la couleur des plaques d’immatriculation de toutes les voitures et véhicules administratifs, son objectif serait d’empêcher l’utilisation abusive de ces matériels de l’Etat. Ce serait la raison pour laquelle, la gendarmerie et la police nationale ont décidé de procéder au contrôle strict de la circulation de ce genre de véhicules. Hier au Toby Ratsimandrava, le commandant de la gendarmerie nationale (COMGN), le Général de division Njatoarisoa Andrianjanaka et le Directeur de la Sécurité publique (DSP), Contrôleur Général de Police Herilala Rakotoarimanana ont donné une semaine à tous les services et institutions concernés à régulariser les documents qui devront être présents dans ces voitures à chaque fois qu’ils circulent. Il doit y avoir le livret de matricule (service, liaison, convoi), l’ordre de sortie mentionnant la destination, le trajet, le nom du chauffeur, l’heure du départ et d’arrivée. Pour ce faire, des modèles de ces documents sont déjà disponibles, a mentionné le commandant de la gendarmerie. En effet, ces pièces seront contrôlées par les policiers de la route. En cas de défaillance, il affirme que les Forces de l’ordre ne peuvent pas sanctionner l’incriminé. Par contre, elles doivent remplir un document appelé « fiche de contrôle de véhicule administratif ». Celle-ci sera transmise au service auquel est rattachée la voiture. Une copie sera envoyée à l’Inspection générale de l’Etat. Ainsi, ces hauts responsables des Forces de l’ordre souhaitent la collaboration de tous les concernés dans l’application de cette nouvelle disposition. Que la personne contrôlée s’y soumette volontairement car en cas de refus, le récalcitrant pourrait, faire l’objet d’un procès-verbal pour outrage aux Forces de l’ordre, a averti le COMGN.
T.M.