
Les flux de marchandises augmentent de jour en jour au port de Toamasina. Les services de manutentions sont également améliorés, selon la SMMC (Société de manutention des marchandises conventionnelles), la société d’Etat sous tutelle du Ministère des Transports, et qui s’occupe de l’embarquement et du débarquement des marchandises autres que celles dans les containers. Depuis 2018 jusqu’en janvier 2019, la société a réalisé un chiffre d’affaires de 27 milliards Ariary, ce qui illustre le volume de travail qu’elle réalise en une année. A noter que plusieurs changements ont été apportés au sein du SMMC, depuis la nomination de son DG actuel, Niriko Rosalien en août 2018. Celui-ci a cité, entre autres, l’amélioration de la gestion et des finances de la société, l’aspect social pour le personnel, la réintégration des employés victimes de licenciement sans motif, etc. Aujourd’hui encore, la Direction générale de la SMMC a indiqué qu’une stratégie est déjà en cours de mise en œuvre, pour trouver de nouveaux marchés afin d’améliorer les recettes. Les actions menées ont déjà porté leurs fruits, selon les explications, grâce aux opérateurs importateurs de ciment. En outre, la société compte acquérir les normes ISO pour la qualité de ses services, grâce, entre autres, à la formation du personnel et à l’amélioration des matériels techniques. Le 15 février dernier, la SMMC a démontré sa capacité, en traitant les 12 colis divers et les 234 véhicules débarqués du bateau dénommé « Hoegh Africa ». Selon les responsables, la société a réussi à débarquer 40 véhicules par heure, contre 20 seulement auparavant. Cela, grâce aux améliorations apportées. « L’amélioration des performances se poursuivent toujours, avec de nouveaux matériels », a noté Charles Andriamasaina, chef département Opération et Manutention de SMMC. De son côté, le responsable Stock, Tamby Edson a indiqué que la société a traité 190.000t de ciment en 2018, mais que les prévisions de 2019 ont considérablement augmenté. Bref, les défis se poursuivent pour la société.
Antsa R.