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vendredi, juillet 4, 2025
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Délestage : Des mesures d’urgence seront prises

Julien Lepers figure parmi les porteurs de projets discutant avec le ministre Vonjy Andriamanga. (Photo : Kelly R.)

Le ministre de l’Energie, de l’Eau et des Hydrocarbures, Vonjy Andriamanga a réitéré lors de la clôture de la semaine de l’Energie, que le délestage  est inacceptable. « Des mesures d’urgence seront également prises dans les 60 villes éparpillées dans toute l’île qui connaissent le délestage au quotidien comme dans la Capitale. On peut citer entre autres, l’augmentation des stocks de carburants ou  l’acquisition des groupes selon le cas de chaque ville  », a-t-il enchaîné. Force est de remarquer que plus de 200 participants ont assisté à cette semaine de l’Energie. De nombreux projets basés sur les énergies renouvelables et l’hybridation y sont exposés en vue de réduire le coût de l’énergie.

Révision des contrats. En outre, les contrats d’achat de la production d’énergie et de location des groupes pèsent lourdement dans la JIRAMA. C’est à l’origine de la situation de l’entreprise actuelle, voire même de sa dégradation continuelle. Le ministre de tutelle l’a également évoqué. Ainsi, « on a entamé la renégociation de ces contrats d’achat. Et la quasi-unanimité des opérateurs ont donné un accord de principe pour leur révision. Par contre, je regrette, un opérateur fournisseur de la JIRAMA refuse de rentrer dans ce dispositif d’assainissement », a-t-il dénoncé.

Coûts complets. En outre, « de nouveaux contrats sont proposés à ces fournisseurs d’énergie. Il s’agit de l’intégration des coûts complets à ces opérateurs. Ceux-ci se chargent ainsi de l’entretien de leurs groupes et de l’achat des carburants servant à les faire fonctionner. La JIRAMA n’achète plus que la production électrique », a-t-il précisé. Notons que cette société nationale de production d’eau et d’électricité loue les groupes de ses fournisseurs et achète leurs carburants. Elle paie ensuite la facture de la production que ces groupes fonctionnent ou non. Parlant du tarif de l’électricité aux abonnés, le ministre de tutelle a soulevé qu’un système de péréquation tarifaire est à l’étude étant donné qu’il y a beaucoup d’écarts des prix de l’énergie d’une région à une autre.

1 000 milliards Ar. Par ailleurs, « tous les ministères et les autres institutions publiques doivent s’acquitter de leurs factures à la JIRAMA. Cela s’élève à peu près de 65 milliards Ar cette année. L’allocation de la subvention d’une valeur de 255 milliards Ar pour l’équilibre opérationnel de l’entreprise, n’est pas une solution pérenne », a poursuivi le ministre Vonjy Andriamanga. Il faut savoir que les factures impayées par ces ministères et institutions publiques se chiffrent actuellement à plus de 200 milliards Ar. « Quant aux dettes cumulées de la JIRAMA, cela a atteint plus de 1 000 milliards Ar à la fin de 2018 », selon Olivier Jaomiary, le directeur général de l’entreprise. Un audit sur la gestion du passif de la JIRAMA et sa viabilité, est ainsi mené par le ministère de tutelle  avec l’appui de la Banque Mondiale. Les résultats de l’étude seront connus en mars prochain.

Navalona R.

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