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jeudi, mai 15, 2025
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Motion de censure : Position des députés connue mardi prochain

uneD’après Mara Niarisy, face au laxisme de l’Exécutif, les députés pourront utiliser tous leurs droits légaux.

Un peu moins de deux semaines après l’adoption à Tsimbazaza, d’une résolution relative à la lutte contre l’insécurité dans le Sud, aucun effort n’a été fourni par l’Exécutif pour combattre ce fléau. C’est ce que pensent en tout cas les députés élus dans les districts concernés immédiatement par les attaques des « dahalo », entre autres, les députés d’Amboasary-Sud, d’Ambovombe, de Beroroha, de Morafenobe, de Manja, de Morombe, d’Ankazoabo-Sud et de Tsiroanomandidy. Au cours d’une conférence de presse organisée à Tsimbazaza mardi dernier, ces derniers ont interpellé le gouvernement. Un gouvernement dont les parlementaires reprochent de « trop laxiste face à la souffrance subie quotidiennement par la population ». Durant cette rencontre avec la presse, le président du Comité ad hoc en charge de l’insécurité au sein de l’Assemblée nationale, Mara Niarisy, tout en appelant l’Exécutif à mettre en œuvre immédiatement la résolution adoptée par les députés le 19 mai dernier, a évoqué que les parlementaires ont le droit de lancer une motion de censure au cas où le gouvernement continuerait de faire la sourde oreille.

Sanction. Une source proche de l’Assemblée nationale a fait savoir que « certains députés mécontents contre l’équipe du Premier ministre, Kolo Roger envisagent réellement cette mesure. Cependant, pour l’heure, il n’y a rien de concret. En outre, un petit nombre de parlementaires seulement optent pour cette sanction ». Bon nombre d’observateurs estiment que les membres de la Chambre basse tentent de faire pression sur le gouvernement pour réclamer le paiement de leurs indemnités et avantages impayés. En effet, joint au téléphone hier, un député issu de la Plate-forme pour la Majorité Présidentielle (PMP) a expliqué que quatre mois, ou enfin presque, après leur prise de fonction, les députés n’ont pas encore reçu leurs crédits et leurs carburants. Joint au téléphone hier soir, le député d’Ankazoabo-Sud, Mara Niarisy a déclaré que « jusqu’ici, le gouvernement n’a pas encore donné suite à l’interpellation des parlementaires venant du Sud et des districts considérés comme des zones rouges en matière d’insécurité ». « Cette question sera débattue au cours de la Commission plénière qui aura lieu à Tsimbazaza mardi prochain », a-t-il soutenu.

Réunion cruciale. A entendre cette explication, la journée de mardi sera donc décisive pour l’avenir du gouvernement Kolo Roger. En effet, d’après le président du Comité ad hoc en charge de l’insécurité au sein de l’Assemblée nationale, les députés prendront une position vis-à-vis de ce laxisme de l’Exécutif au cours de cette réunion cruciale. Une décision concernant non seulement l’insécurité, mais aussi les trafics illicites de bois de rose et les détournements de nos ressources naturelles y sera également prise. Questionné sur une éventuelle motion de censure, Mara Niarisy d’expliquer pour « l’heure, il n’y a rien de sérieux sur la question. Toutefois, les députés pourront utiliser tous leurs droits légaux au cas où le gouvernement ferait la sourde oreille ». La revendication risque donc de se radicaliser du côté de Tsimbazaza. Histoire à suivre.

Davis R

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