
Antaninarenina, Behoririka, Ankorondrano… ce ne sont que des exemples de quartiers où des ventes de terrain ont suscité la réaction des citoyens, d’associations et d’organisations de la société civile. Cette semaine encore, un dossier nous a été envoyé concernant une situation suspecte à Antsahatsiroa, sur la haute ville d’Antananarivo. D’après les documents, une partie de la propriété dite Campan Commune a été vendue en catimini, de manière irrégulière. Le certificat d’immatriculation et de situation juridique émis par la Direction des domaines et de la propriété foncière certifie pourtant que, cette propriété appartient à la Commune Urbaine d’Antananarivo, depuis 1951 jusqu’en octobre 2018. Selon le plan de ce terrain titré 13 719A, le terrain a été morcelé. D’après notre source – représentant un groupe d’associations qui militent pour la préservation de la haute ville en tant que patrimoine national – une partie du terrain dite Campan Commune, a été vendue à un privé, certainement par un responsable auprès de la Commune Urbaine d’Antananarivo. « C’est la raison pour laquelle, le terrain a été morcelé », a-t-elle indiqué. D’après les informations, ces associations suivent de près cette affaire, qui reste donc à suivre.
Antsa R.