La remise de récompenses aux gendarmes et militaires ayant réalisé de concrets résultats dans l’accomplissement de leur mission tenue au Ministère de la Défense nationale à Ampahibe lundi 18 mars a constitué une occasion pour la presse de s’entretenir avec le Lieutenant-colonel Livah Andrianatrehina, qui est le commandant du groupement de la Gendarmerie dans la région Amoron’Imania, sur la situation de la sécurité dans cette circonscription. Affecté à ce poste depuis le 17 mars 2018, cet officier supérieur a alors dressé le bilan de ses réalisations pendant ces 10 mois d’exercice dans la localité notamment dans la lutte contre la circulation illégale d’ armes. D’après lui, le groupement d’Ambositra a pu récupérer 18 armes de guerre (10 MAS36 et 08 fusils d’assaut Kalachnikov) pendant cette période. En effet, ce sont toutes des armes dont le port est strictement interdit au civil. Le pire est d’entendre que 10 de ces fusils sont tombés dans de mauvaises mains car ils étaient récupérés chez des « dahalo » après des accrochages. Huit ont été remis volontairement aux forces de l’ordre par les détenteurs après des actions de sensibilisation menées par le gouvernement l’année dernière. Il ajoute que plus de 400 balles ont également été récupérées dont beaucoup ressemblent à celles utilisées par les Forces de l’ordre. C’est pourquoi, des enquêtes sur les origines de ces armes sont en cours, souligne-t-il. Parlant de l’insécurité en général, le Lieutenant-colonel Livah Andrianatrehina affirme que cela a connu une réduction significative durant ces cinq derniers mois notamment dans les zones réputées rouges comme Mangataboahangy et Mandrosonoro, dans le district d’Ambatofinandrahana. Quoi qu’il en soit, le commandant de groupement souhaite la collaboration de la population pour rétablir la sécurité dans la région. Que les habitants n’hésitent pas à signaler les Forces de l’ordre dès qu’ils trouvent quelque chose de suspect dans la société. Les Forces de l’ordre sont toujours disposées à les protéger, conclut-il.
T.M.