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vendredi, juillet 4, 2025
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Législatives : Deux candidats dans le collimateur de la justice

Un casier judiciaire vierge fait partie des pièces à joindre au dossier de candidature aux Législatives du 27 mai (Photo d’Archives).

Contrairement aux autres candidats, deux seraient amenés à mener deux batailles à la fois : une bataille électorale et une bataille judiciaire.

Le tirage au sort des numéros de l’ordre de présentation des candidats dans les bulletins uniques a été effectué vendredi dernier sur le territoire national, sauf au niveau des trois circonscriptions électorales où ce tirage n’a pas pu se tenir pour différentes raisons. Après ce tirage au sort, les candidats aux Législatives du 27 mai sont priés de désigner leurs trésoriers de campagne et leurs représentants au sein de la formation non-permanente de la Commission Electorale Nationale indépendante. De son côté, la CENI va procéder à l’impression des bulletins uniques en Afrique du Sud. Tout semble se dérouler comme prévu. D’ailleurs, le chronogramme initialement établi par la CENI est jusqu’ici respecté. Ce qui n’est pas le cas pour certains concurrents dans cette élection de proximité. On sait actuellement qu’un candidat dans le district de Fandriana est placé sous mandat de dépôt par le Pôle Anti-Corruption suite à l’affaire relative à la vente du terrain sur lequel est construit la Villa Elizabeth à Ivandry. Un autre candidat, qui se présente dans la circonscription d’Ifanadiana, se trouve également dans le collimateur de la justice. Il est impliqué dans une affaire de kidnapping qui a ciblé un ressortissant « Karana » à Toamasina. On a appris que ce candidat a été déjà arrêté par les forces de l’ordre.

Mener campagne…en prison. Malgré les mesures judiciaires infligées à ces deux candidats, ils restent jusqu’ici dans la course vers l’Assemblée nationale. Seule leur condamnation définitive pourra les contraindre d’abandonner la bataille électorale. Si cette condamnation définitive intervient après la proclamation des résultats officiels de l’élection qu’ils ont gagnée, ils seront déchus de leurs postes. Dans ce cas, l’immunité parlementaire ne pourra pas jouer en leur faveur. Mais, on n’arrive pas encore là. Faute de condamnation définitive, les deux candidats peuvent mener leur précampagne ou leur campagne électorale même s’ils sont en prison. Il appartiendra aux électeurs de juger. Quant au cas d’un autre candidat assassiné par ses ravisseurs à Tsaratanana, il ne devrait pas constituer un motif du report de l’élection dans ce district. Le suppléant devra passer à la tête de la liste présidée par le candidat défunt. Et ladite liste devrait désigner un nouveau suppléant. En tout cas, force est de constater que la précampagne pour les Législatives du 27 mai bat son plein. Des candidats multiplient leur descente sur le terrain en faisant notamment connaître leurs numéros aux électeurs.

R.Eugène

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