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dimanche, juillet 6, 2025
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Ils ont fait le buzz… : Madagascar et ses « nouveaux ans »

Les ancêtres « gardiens de la tradition d’antan » accueillaient en toute sérénité le nouvel an.

Le « Taom-baovao Malagasy » commence à créer un vif débat. Si pour les uns, cette date du nouvel an selon les calendriers malgaches se situe entre les mois de mars et d’avril. Pour d’autres, elle se retrouve dans le deuxième semestre de l’année grégorienne. Pour ainsi dire, il y a autant de dates que d’affinités. Surtout quand tout le monde mêle validité de la documentation et bénédiction des esprits saints des ancêtres dans la détention de la vérité.

Dans tout cela, le citoyen lambda qui se sent retrouver quelques peu sa fierté d’être malgache tombe des nues. Il ne saurait plus à quel saint se vouer. Lui ou elle qui n’est ni le fils, ni la fille, ni le descendant du lignage de ces sacrées collines. Lui ou elle qui veut seulement festoyer sur une période qui correspond à son histoire, son « vouloir être » et enfin à son parcours de malgache noyé dans ce vaste planète mondialisé. Mais bon, les détenteurs des traditions ne veulent faire qu’à leur tête.

Il faut bien l’admettre que cette célébration du mois d’avril est loin de faire l’unanimité. Il est alors temps de vraiment se demander, est- ce que ce serait mieux de faire un chacun pour soi pour le « nouvel an malgache ». Etant donné que chaque année, cet évènement fait la risée des réseaux sociaux. Les phrases les plus répétées sont « ce n’est qu’à Madagascar qu’on se dit deux fois : bonne année – durant une même année », « Je ne trouve pas l’intérêt d’y participer si eux-mêmes ne s’accordent pas »…

Qu’on se le dise une bonne fois pour toute, l’instant demande à chacun de ravaler la fierté et de faire chose commune. Loin de toute considération culturelle et identitaire, cette fête typiquement malgache peut aussi constituer une manne touristique. A condition de bien jouer sur la communication et le marketing… A se demander si quelques-uns mettent plutôt l’intérêt financier avant l’intérêt de la culture malgache. Puisque ce problème de date est en premier lieu « culturel ».

Tant que des dents vont grincer, tant que l’adhésion d’une date qualifiée de malgache, sans vraiment l’être pour l’instant, n’est pas complète… Chaque « nouvel an » que le pays va célébrer en une seule année ne reflétera rien, sauf la rapacité et surtout la division…

Maminirina Rado

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