- Publicité -
mardi, juillet 8, 2025
AccueilSociétéEducation nationale : "Les bases des données ne sont pas fiables" selon...

Education nationale : « Les bases des données ne sont pas fiables » selon la CONAMEPT

Le système éducatif Malagasy n’est pas encore adapté au principe d’éducation pour tous.

Les informations constituent des outils d’aide à la décision. Les puiser directement des communautés, là où les acteurs font face à la réalité, seraient l’ambition de la mise en place des branches régionales de la Coalition Nationale de Madagascar pour l’Education pour Tous.

Deux régions disposeront désormais de bureaux régionaux de Coalition Nationale de Madagascar pour l’Education pour Tous ou CONAMEPT. Une initiative qui a pu voir le jour grâce à la collaboration entre la coalition en question et l’OSISA ou Open Society Initiative for Southern Africa. Un fond de 72 milles dollars a été octroyé par l’OSISA pour un projet d’un an. Durant lequel il serait question de mettre en place les deux bureaux régionaux de la CONAMEPT, du renforcement des capacités des OSC ou Organisations de la Société Civile œuvrant dans le cadre de la lutte pour le droit des femmes et des enfants. La mise en place des bureaux régionaux devant quant à elle permettre d’avoir des données fiables sur le domaine de l’éducation. Une situation déplorée par Huguette Rakotoarivony, coordonatrice nationale de la Conamept lors d’une conférence de presse organisée hier. « Nous n’avons pas de bases de données fiables sur la situation de l’éducation à Madagascar malgré l’importance qu’ont ces données sur le développement du domaine« , a-t-elle marqué. Ainsi, les bureaux régionaux devraient servir de plateforme facilitant les échanges d’informations entre les acteurs du domaine. En ce sens, où ils constitueraient le carrefour idéal des informations issus de tous les horizons, mais surtout émanant des responsables locaux. Une façon de changer le principe-type du top-down, et de prendre en compte les avis et opinions de toutes les parties prenantes.

Marginalisation. La conférence de presse organisée hier a également été l’occasion pour la coordonatrice nationale de la Conamept de faire part des écarts de traitement dans le système éducatif à Madagascar. « Il y a beaucoup de marginalisation dans le système éducatif malgache. L’éducation pour tous est encore loin du compte pour le pays. La preuve, les infrastructures scolaires existantes n’ont pas été conçues pour prendre en compte les enfants en situation de handicap« , a fait remarquer Huguette Rakotoarivony. Avant de prendre comme exemple le cas des enfants malvoyants. « Je peux affirmer qu’aucun établissement public du pays n’a été prévu pour la prise en charge desdits enfants, alors qu’on clame haut et fort l’éducation pour tous. Le fait de ne pas les considérer, de ne pas considérer leur handicap, constitue déjà une marginalisation », a affirmé notre interlocutrice. Pour le cas des enfants en situation de handicap, la coordonatrice nationale de la Conamept a interpellé les lacunes en matière d’infrastructures. L’éducation ne se limitant pas aux infrastructures, quid du programme scolaire, du comportement envers les enfants différents ou encore des matériels scolaires adaptés à tous les cas de handicap chez les enfants malagasy ?

José Belalahy

Suivez nous
409,418FansJ'aime
10,821SuiveursSuivre
1,620AbonnésS'abonner
Articles qui pourraient vous intéresser

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici