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lundi, juillet 7, 2025
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Portrait : Tangalamamy, le photographe humaniste

Tangalamamy, un photographe à suivre de près.

Sur terrain, armé de son Fuji XT2, Tangalamamy transforme de simples instants en un moment magique. Photographe humaniste,  il partage surtout sa grande passion pour le Zafimaniry.

Le zafimaniry, il le connait sur les bouts des doigts et en est fier. Lui, c’est Tangalamamy, agronome forestier de métier, doublé d’une casquette de photographe à ses heures perdues. Grand passionné de Zafimaniry, il privilégie cette culture dans ses clichés. Le Zafimaniry dans tous ses états, c’est son grand rêve. Les traiter autant sous ses objectifs que dans sa vie quotidienne, le photographe vit dans cette culture qui fait le renommé du Sud-Est de la Grande-île. C’est le cas de le dire, étant donné qu’il est à la tête d’une grande équipe de 150 personnes pour cultiver une pépinière d’arbres Zafimaniry à Antoetra.

Ses débuts dans l’art médiatique, il les a entamés à ses neuf ans dans un photoclub.  Une envie vite oubliée à cause du prix d’un appareil photo. Plus tard, la photographie rattrape le jeune homme durant ses années universitaires. Dans son aventure de photographe, il a été marqué par son exposition à Paris. « J’ai pu exposer une trentaine de  mes photos sur l’enfance Zafimaniry  au Madagasyart en juin 2018, et c’était la première fois que j’ai  vendu certaine de mes clichés ». De fil en aiguille, il concilie ses deux carrières à travers d’expositions. Par ailleurs, une de ses photos a été classée 15e sur 24 000 lors d’un concours photographique dans le monde.

« A force de passer cinq mois  par an dans le milieu du Zafimaniry, j’ai décidé d’adopter le  pseudonyme de « Tangalamamy ». Dans le Sud-est, les sages sont appelés Tangalamena, et c’est en quelques sortes une aspiration à devenir sage même si la route est encore longue », raconte-t-il avec un sourire lumineux. Mis à part le Zafimaniry, il se démarque également pour ses portraits. « J’ai une fascination pour les personnes âgées. Voir leurs rides, leurs expressions… j’ai comme l’impression qu’ils ont toujours quelque chose à dire », relate-t-il. Entre autres, il affectionne particulièrement prendre des photos de personnes dans leur monde, sans tomber dans le cliché pour autant. Résilient, il n’aime pas trop l’idée de mettre en exergue la pauvreté. Pour lui, la pauvreté c’est dans la tête, et  il n’y a que l’échelle de vie qui est différente. Une façon  plutôt intéressante  de voir des choses.

Zo Toniaina

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