David Malpass le 13e Président de la Banque mondiale débarquera au pays dimanche prochain pour un séjour d’un peu moins d’une semaine. Un grand honneur pour Madagascar qui sera donc le premier pays que David Malpass visitera, pour son premier voyage en Afrique depuis sa prise de fonction le 9 avril dernier.
Défi du développement
Outre la manifestation du renforcement de la confiance de la Banque mondiale vis-à-vis du peuple malgache et de ses dirigeants, cette visite du numéro Un de cette grande institution internationale de développement est d’une importance particulière pour le pays. En termes de développement s’entend, puisque David Malpass qui aura l’occasion de constater de visu l’extrême pauvreté dans laquelle vit l’immense majorité des Malgaches fera probablement le maximum pour aider Madagascar à se mettre sur les rails d’un réel développement qui impactera effectivement sur le quotidien d’un peuple meurtri par un sous-développement vécu depuis des décennies. Tout comme les pays d’Afrique subsaharienne, Madagascar figurera parmi les priorités de l’actuel Président de la Banque mondiale qui considère que la mission de l’institution est plus que jamais urgente dans la mesure où d’ici à 2030, près de neuf personnes sur dix vivant dans l’extrême pauvreté vivront sur le continent africain. Bref, et comme le reconnaît David Malpass, les défis de la lutte contre la pauvreté, en Afrique restent très difficiles à relever. Mais l’espoir est permis si les autorités s’attellent vraiment aux efforts de développement avec l’appui des grands bailleurs de fonds comme la Banque mondiale. Une institution disposée à accroître la dynamique de développement de l’Afrique pour favoriser une croissance reposant sur une large base, augmenter les revenus médians, créer des emplois, renforcer la résilience climatique et intégrer les femmes et les jeunes dans les économies. Durant son séjour en terre malgache, David Malpass aura l’occasion d’échanger avec les autorités malgaches, les représentants du secteur privé et la société civile. Il appartiendra à ces derniers de défendre les dossiers de réformes et de projets à réaliser pour que, enfin, les centaines de millions de dollars de financement qui seront accordés puissent réellement aider davantage à relever le défi du développement. Le peuple n’attend que ça.
R.Edmond