
40 milliards de dollars. C’est ce que rapporte chaque année, le trafic d’êtres humains aux fins de travail forcé ou d’exploitations diverses, selon les estimations de l’Organisation Internationale du Travail. Cette forme de criminalité organisée internationale qui se manifeste par un gigantesque trafic d’êtres humains, fait tous les ans des millions de victimes qui travaillent sans aucune forme de protection sociale et pour un salaire, quand il existe, extrêmement bas. Les victimes sont recrutées et emmenées vers un autre pays par des trafiquants qui usent de la tromperie ou la force. La question est actuellement abordée dans le cadre de la 103e session de la Conférence Internationale du Travail à Genève. « Madagascar est concerné et est même un lieu de départ ou de transit de travailleurs concernés par ce problème », explique le ministre de la Fonction Publique, du Travail et des Lois Sociales. L’autre problème auquel le pays devra faire face est, certainement, le travail informel dans lequel évolue la majorité de travailleurs à Madagascar. Le pays aura fort à faire pour inverser la tendance.
Hanitra R.