
Lors de la journée de lutte contre les rabatteurs qui s’est tenue avant-hier, la Cour suprême à Anosy, le ministre de la Justice Jacques Randrianasolo a fait savoir que de nouvelles dispositions seront adoptées pour identifier ces derniers. Il y aurait ainsi urgence sur le mode opératoire à prendre. A cet effet, le ministre de la Justice a déclaré notamment quant à l’installation des caméras de surveillance au niveau de différentes juridictions pour combattre la corruption en général, et les rabatteurs en particulier. Il n’a pas manqué également de lancer un appel à tout un chacun à prêter main forte au ministère pour traîner devant le tribunal toute personne impliquée dans des affaires de corruption.
Plaintes. Il a touché aussi mot des établissements pénitentiaires, concernant la maison de force de Tsiafahy, à lui de mentionner qu’ « il y avait trop de plaintes ». Il a cité ainsi entre autres, que certains détenus jouissent de traitement de faveur. Pour le cas de la maison centrale d’Antanimora, des familles des détenus qui rendent visite à leurs proches se plaignent qu’on « leur demande de l’argent », a-t-il déploré. A l’endroit des magistrats, il estime que pour ceux qui devraient bénéficier de la liberté provisoire, il faudrait leur en donner, et ce, pour désengorger les prisons.
Contre la corruption. Faut-il rappeler que lors de la prestation de serment du nouveau Procureur Général près la Cour de Cassation de la Cour suprême le ministre de la Justice, Jacques Randrianasolo, a déclaré que « la priorité des priorités est la lutte contre la corruption ». Et d’ajouter qu’il n’y aurait pas d’état d’âme.
Dominique R.