La question de la sécurité des citoyens reste primordiale et le régime en place en a fait une de ses priorités. Les responsables actuels ont pris à bras le corps le problème, mais ils se sont aperçus de sa complexité. Ils partent de très loin, mais petit à petit, les méthodes de travail mises en place montrent leur efficacité. Le rétablissement de la sécurité sur tout le territoire prendra du temps, mais on peut prendre acte des efforts qui ont été accomplis depuis le début de l’année.
Encore beaucoup d’efforts à faire pour eradiquer l’insécurité
Les citoyens, qu’ils soient dans les zones urbaines et dans celles infestées par les dahalo, s’étaient presque résignés devant l’impuissance supposée des forces de l’ordre. Le malaise profond qui s’était installé est un des obstacles à ce développement prôné par le régime en place. Dès son installation, il a fait de la lutte contre l’insécurité une des premières priorités. Les ministres en charge du problème se sont mis tout de suite à l’œuvre. Le redéploiement des forces de sécurité a été effectué. Les agents de police sont allés sur le terrain. Leur présence dans tous les endroits à risque a commencé à porter ses fruits. Les attaques à mains armées commencent à diminuer. Les malfaiteurs n’ont plus la même marge de manœuvre qu’avant. L’assainissement a commencé à s’effectuer au sein de la police et de la gendarmerie. Le laxisme a régné dans la circulation des armes à feu et est sur le point d’être endigué. Des directives très fermes ont été données pour que les permis de port d’arme soient strictement réglementés, et que les fusils, pistolets et armes de toutes sortes soient restitués au mois de juin.L’insécurité est une réalité que les citoyens veulent voir disparaître. Des progrès sont constatés, mais le chemin qui y mène est encore long.
Patrice RABE