Le rappel des dispositions prévues par la loi dans cette campagne électorale est arrivé à propos pour mettre un terme à tous les abus constatés ici et là. L’indiscipline et le laisser- aller de nombreux candidats ne sont pas dignes du nouvel état d’esprit de cette élection. Les sanctions que subiront les récalcitrants sont exemplaires et vont donner un coup d’arrêt aux comportements des candidats peu soucieux des règles en vigueur. La CENI est décidée à sévir et elle va apporter un peu d’ordre dans cette campagne électorale qui, par moment, donne une image peu reluisante des candidats voulant devenir les porte-parole de la population.
Le rappel à l’ordre de la CENI
Le processus électoral mis en place suit son cours. La campagne électorale pour l’élection législative du 27 mai bat son plein. Elle est régie par des règles strictes. Mais on s’aperçoit que ces dernières sont régulièrement transgressées par des candidats. La CENI s’est fait fort de rappeler à l’ordre tous ceux qui sont en infraction. Depuis le 6 mai dernier, les affichages sauvages se multiplient au grand dam des habitants de la capitale. Les propriétaires d’habitations en bordures de rues ont la désagréable surprise de voir sur leurs murs des posters encombrants. Jusqu’à présent, ils avaient beau récriminer, rien n’y faisait. Le comportement des colleurs d’affiche frisait une certaine insolence. La CENI a donc voulu rappeler à l’ordre tous les candidats. Elle a dénoncé ces pratiques qui ont cours depuis le début de la campagne électorale. Après les avertissements, vont venir les sanctions. Les contrevenants seront obligés d’enlever les affiches collées sans l’autorisation des propriétaires. Des agents veilleront à ce que cela se fasse. Les contrevenants devront payer des amendes élevées. Cela peut être accompagné d’une peine d’emprisonnement. Il était temps, cela soit dit. On espère que la leçon aura été retenue par tous et que la campagne se déroule dans un respect mutuel et dans le fair play.
Patrice RABE.